C'est un chant blues qui miaule du silence
sous un plafond bas écrasé comme la liberté
un silence comme une pause, suspendu d'attente
comme une eau d'acier qui rêve de vague et de danse
un silence de bois gris, de forêt perdue dans l'aube livide
ruelle d'après party, aboiement de chien au fond du rang
duo d'échos
compte-à-rebours qui s'éternise
personne n'allume rien
le bois trempe que suçote la moisissure
l'été qui termine comme un roman de 48 pages - tout juste le nombre légal
éternelle option minimale
la bourse du poker - les mêmes gagnants en effigie; on peut déduire le reste
recette secrète de ceux qui trouvent
éteignoir et plomb gris sur les doigts d'égarés
le soucis sombre et l'inquiet carroussel
dans une trop longue forêt tressée d'ombre
youppi ! C'est la fête du zénith intense !
Célébrons la vie d'aujourd'hui !
Cassons quelques vides sur le mur aux graffitis fauve
mercredi, août 02, 2006
Bleu retour
Publié par
Coyote inquiet
à
6:18 p.m.
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2 commentaires:
Ouin. Un peu plus et ça rimait.
Rerereretravaille ton roman, espèce de paresseux.
:-)
xx
Tiens tu m'envoyes des bisous astheur ?... Hugo parlait de la "stupeur" du travail, vrai ?... (Lamartine, Châteaubriand ?... souviens pus...)
Cesse immédiatement de bûcher sur ce texte, Pat, c'est un ami qui t'en conjure !
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