mardi, février 22, 2005

Finalement...

Finalement on n'a pas mangé l'orignal en fondu, mais en saucisses; ça salit moins le poêle et c'est presque aussi bon.

À son arrivée, on est allé au Café des Artistes prendre quelques bières avec Lièvre avenant et Cynthia, sa charmante compagne. Vers minuit, j'ai préparé mes sempiternelles pastas alla Carbonara, histoire d'atténuer son choc culturel et de bouffer à des heures plus... européennes. Couché à trois, quatre.

Quelques heures plus tard, allez hop ! Déjeûner. Petit dèj pour d'autres. De quoi de consistant, car on part raquetter en montagne. Spécial cholestérol, comme le veut la tradition. De l'orignal, tiens ! Avec des oeufs bien baveux et des gaufres au sirop d'érable comme déssert. Ouf ! les premières heures de l'ascension ont été lourdes un peu, comme pour des jumbos jets remplis à raz-bord qui peinent à s'élever dans les airs. Mais l'effort valait le coup ! Si vous aviez vu le panorama, du belvedère de cette montagne noire... On voyait toutes les pistes du Mont Tremblant à l'horizon. Superbe. J'adore ça, quand du haut des airs la carte du Québec devient soudain un espace tangible, marchable... Deux horizons plus loin, c'est le Mont Royal. Deux autres, peut-être trois : Orford. Un autre : Mégantic...

La descente était plus facile; comme dans la vie. On est allé à un village pas trop loin aux abords d'une réserve faunique. Il y a un ravage de chevreuils dans le village même. J'avais jamais vu ça : des chevreuils partout. Paraît qu'ils sont des milliers. Sur les parterres, devant les garages ou abris tempo, à la porte du dépanneur, une cinquantaine en bordure du chemin et une autre derrière le restaurant vitré (qui porte son nom : le rendez-vous du chevreuil), puis une dizaine qui traversent en lambinant et t'obligent leur céder le passage, à stopper ton véhicule. Allez-y voir ! Duhamel, ça s'appelle. Surprenant, quand on pense que ce sont des animaux sauvages. Petit crochet apéro au Café, et on ressort la popotte. On s'est tapé Gaz bar blues et le virtuose, deux excellents films que je n'avais pas encore eu la chance de voir. Pendant ce temps, je ratais la soirée des Jutras... Y'a eu du scandale ?

Le reste de la fin de semaine, ben... Ben... Peut-être un jour dans un roman.

Bon, il me reste de l'orignal. Je vais aller me préparer à souper, là moi.

Ah oui ! je vous repasse un p'tit bout de film bientôt, au cas où certains suivraient toujours le bloguo-feuilleton...

5 commentaires:

Anonyme a dit...

Finalement, tu t'en es très bien tiré, mais moi c'est la suite dans un roman qui m'intéresse..Coyote ravi!

Coyote inquiet a dit...

Tout ce que je peux ajouter, c'est que je ne suis qu'une malheureuse victime dans tout ça. On m'a carrément agressé. C'est dur.

Anonyme a dit...

Est-ce qu'on n'aurait-on pas demander ta main en plus, chef ?

Patrick Dion a dit...

Je me souviens avoir presque écrasé une dizaine de chevreuils lors d'un périple à Duhamel il y a de cela quelques années. C'est vraiment incroyable de voir tous ces cervidés errer en plein rue, comme dans un rêve de chasseur !!!

Coyote inquiet a dit...

Bon, vous voyez ? C'est pas une histoire de chasseur ! Même Dipat le dit.