jeudi, janvier 06, 2005

oups

J'ai pas même encore recommencé à écrire que déjà les problèmes d'argent s'amènent. Le temps des Fêtes a été plus dispendieux que je l'aurais cru. Y'avait une petite hypothèque oubliée... Les tannières, de nos jours, c'est pas gratis ! Bref, plus une cenne, pour changer. Mais bof ! On est habitué. Pas la première fois. On finit toujours par survivre aux tempêtes. Ce qui n'est pas nécessairement le cas pour les tsunamis...

Ma dentiste est une jeune et belle femme. Ç'a m'a un peu troublé quand elle s'est approchée de mon lazy-boy en cuirette. D'ordinaire, je déteste les visites chez le dentiste, mais là !... Je l'observais, douce et professionnelle, jeune femme intelligente aux yeux brillants, sans bibittes évidentes. Le genre qu'on prendrait pour femme et à qui on donnerait une couple de braillards, si on avait suivi un chemin parallèle, plus... disons, intégré socialement. Mais là, vous imaginez le tableau ? La dentiste qui allaite à la maison pendant que son bon à rien de mari boit de la bière en attendant un éclair d'inspiration promis pour la semaine des 4 jeudis, seul dans son bureau enfumé.

Par ailleurs, la putain d'écriture... Tout le monde est écrivain !!! Vous tous, blogueurs ! Et c'est pas des blagues ! Merde, ça écrit de partout ! Des mots d'esprit en surenchère ! Des poèmes à l'heure ! Du vocabulaire en vrac ! De la culture comme une garde-robe in du Plateau ! Comment vous faites ? Vous avez pas de vaisselle à faire vous-autres ? Le réel implacable ne vous picotte jamais les pieds dans vos bottes mouillées ? Vos pensées volent constament dans des sphères éthérées et poétiques ? Chanceux.

Fait tempête ici, sur ma montagne. Suis allé prendre une marche juste avant le coucher de lumière. Bleu et brouille. Un filtre oblique et livide estompant la carrure des montagnes. Une atmosphère poétique. Jour de congé pour les intros ! N'empêche, on ira pas au p'tit bar du coin ce soir !

Supposé avoir de la visite demain : Porc-épic amorphe vient faie son tour. On va faire du camping d'hiver. Ça va nous distraire de notre obcession des femmes.

1 commentaire:

Catherine a dit...

Début de réponse...
On écrit comme des fous parce qu'on est pas écrivain. Parce que t'es toujours moins regardant sur la sauce quand t'es pas cuisinier. On écrit pour passer le temps. Mais tu peux pas passer le temps à écrire quand écrire c'est ta vie. Tu peux pas te permettre face à toi-même d'écrire quelques semi-merdes quand ça rythme ton quotidien.
Quand c'est un hobby... tu t'en fouts un peu.
La plupart d'entre nous n'ont rien a envié. On écrit comme d'autres jouent aux jeux vidéo et on a un blog parce qu'on a bien que trop la chienne d'affronter les maisons d'édition!