Ici, dans le fin fond du bois, près de Lac Mégantic en tous cas !
Passé la semaine à écrire, à tenter de faire avancer trois ou quatre projets plumitifs (plus ou moins définis) de front, à écouter le pinson Frédérik (à gorge blanche - où es-tu, Frédérik, Frédérik, Frédérik ?...) et la relève des grenouilles à la brunante. Parfait pour essayer d'enligner les phrases et se cogner tranquille la tête sur les murs parce que rien ne sort, sans trop passer pour un fou aux yeux des gens. Entre autres parce qu'il n'y a personne pour vous voir, à part lesdits pinsons Frédérik. Mais c'est la vie.
Ce matin, j'étais en manque total, après cinq jours sans dire mot à qui que ce soit et - surtout - sans lire un seul e-mail ou blogue en une semaine !!! Vous imagnez ? Tout seul ! Sur une planète boisée et pluvieuse avec quelques petits pitt pitt et des batraciens qui hurlent toute la nuit !? Ça va faire. À 6h00, quand je me suis préparé mon café, j'en ai profité pour sortir l'annuaire et lâcher un coup de fil à mes 'ti n'amis de Sympatico. Sauf qu'il n'y avait que des robots pour répondre - et vous avez déjà essayer de répondre aux questions de robots avec un téléphone à cadran et une ligne à impulsion ?... Marche pas. J'ai fini par finir par parler à un humain une heure plus tard et me procurer le no. de tél. du modem du coin et là : aaahhhhhhhhh, repris une bonne poffe de web. Presque aussi bon qu'une baise... Euh, bon ! Quand même agréable, disons.
Ça me prenait au moins ma dose de ZeMan, de Brisebois et ma trempette de stats. De plus, cinq jours sans courriel, on se demande sérieusement si la vie vaut toujours la peine d'être vécue... Maintenant je suis rassuré; je sais que le monde tourne toujours. De plus j'ai reçu trois jokes en documents attachés de Mikeuuuuuul. Fiou !
Je voulais descendre à Baie St-Paul, mais je dois commencer à m'assagir ou m'enraciner dans l'âge (ou la paresse), car on dirait que les 4-5 hres de route me tentent moins qu'avant, ou en tous cas m'apparaissent plus fastidieuses et coûteuses que l'an dernier, quand je prenais mes jambes à mon cou à chaque occasion de fuir l'Outaouais... Ouais, mais c'est une autre histoire. Peut-être demain, Racoon !
Vraiment dommage qu'il n'y ait pas encore sur le marché le petit bidule de Spock :
- Beam me up to B. St-Pol, Scotty, you goddam moron !
Bon eh bien, c'est ça. Je retourne à l'ouvrage tout en observant la pluie se déverser sur le lac et la brume, à l'inverse, s'élever vers le morne.
Vous saviez que trop de temps passé devant l'ordinateur vous léguait des torticolis terribles ? Moi pas.
Maintenant oui.
vendredi, mai 19, 2006
Il pleut il mouille...
Publié par Coyote inquiet à 5:24 p.m.
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5 commentaires:
Ici il pleut, c'est laid et ça pue. Viens donc faire un tour en ville, mon Coyote!
Ben, il pleut ici aussi! Mais avec des troglodytes et au milieu des chênes.
Je connais bien le torticolis,"gueule de bois" de lendemain d'abus d'ordinateur!
NOOOOOOON BON ! NA ! NENNI ! JE RESTE ICI ! MANGEZ DE LA MAR... !!!! ET TROGLODYTE TOI-MÊME !!!!
Bon... OK... Je vais aller prendre mon café...
... Bon, ça va mieux ... (;o))
Non merci Zhom, je regarde les moutons sur le lac, lis vos blogues, savoure la solitude sur ma terre natale, enraciné comme un érable qui peut se permettre, lui, de valser au vent - pas comme ces chênes franchouillards et troglodytiques !...
Bon, fa que ça va te prendre du temps avant de revenir faire ton tour ici... Tu me le diras la prochaine fois hein?
Non mais, des coyotes inquiets vivant sereinement dans des régions reculées sont une denrée rare.
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