mardi, février 15, 2005

Ouf !

De retour à la tanière. Enfin ! Le vent qui bouscule les arbres, le jet qui passe quelque part loin dans le ciel de la nuit et qui clignote un long chuuuuuuuut !... pour donner un indice à mes étourdissements. La tempête de neige qui me révèle des secrets. La pluie maussade qui dorlote. Le classique qui joue au raquetball sur les murs de bois d'une tanière. Le silence des circuits de l'ordinateur. L'écho des éclats de la fin de semaine qui s'estompe comme le port au loin. Le foie qui retombe sur ses deux pieds. Le travail salutaire qui attendait. Les projets à reprendre, à poursuivre : la danse du réel. Les sanglots ravalés d'une autre St-Valentin (tant pis ! je dois être un homme rose, mais je m'en crisse ! Ça n'empêche pas les rages de voiler par moments le regard. Donc rose et noir). Le party sombre du monde certains jours. Les poings qui me serrent. L'ancestrale soif des armes devant la blessure. Puis le calme, le retour à la paix du centre. Le trouble s'évade comme un brouillard et sa trace fugitive n'est que nappe océane. Embrasse le plat infini à nouveau. Au centre seul se trouve le calme, les volcans n'ébullitionnent que lorsqu'ils percent la croûte. Tout est calme et chaud comme une mer de lumière au centre de la Terre. Ressaisir le zen lorsque l'écran des chose ressemble à un bal de vampires.

Je sais perdre, et perdrai fort probablement. Mais magniquement. En guerrier.

5 commentaires:

Catherine a dit...

En tout cas ça t'inspire l'absence. Bienvenue chez toi!

Patrick Dion a dit...

Ça a l'air qu'on se soit encore manqué ! Dommage ! P'tain, on est vraiment pas dus !

Anonyme a dit...

C'est beau quelque chose de rare ce texte là...Bonne soirée coyotte

Lumières

Coyote inquiet a dit...

Merci bien à tous !

Désolé de ne pas vous avoir répondu plus tôt : je termine seulement de travailler; minuit. À la dernière minute, comme d'habitude, pour une demande de bourse de création dans mon patelin.

Lagreff a dit...

Comme elle serait méritée, cette bourse ! (Et dommage que t'aies pas pu vider les tiennes... Oups, censure, censure, je ne me le dis jamais assez.)
Content de t'avoir vu, ti-loup.
Superbe texte.