Le soleil patine sur le champ
le violoncelle roule en suites feutrées
doux derby de Bach
qui ébahit l'estrade des murs
Le café qui percole
l'odeur du pain grillé
gazouillis de matin paresseux
une cuisine comme un aquarium
dans le salon poussiéreux de février
oèu les mésanges et les pics
se cognent la tête d'espoir
sur le lard qui les fera tenir
entre deux guerres lasses
fait bon de s'asseoir un coup !
* * *
Rien n'est à nous, pourtant les choses s'offrent à la main
que n'avons-nous ?
que nous, que nos pas
dans ce long tango
avec la dame èa la résille noire
celle qui chantonne
sa mélancolie de bandonéon
pour bercer nos terreurs argentines
* * *
tels des escarpements népalais
s'érigent en nous d'étranges structures
habitacles hermétiques
pour chats snobant l'intempérie
Mais le long silence paisble
n'est parfois qu'un cri de guerre endormi
lundi, février 20, 2006
Hiver, part 37 (Ou : vignettes réelles et surréelles - suite de ma passe 'poésie'...)
Publié par
Coyote inquiet
à
11:51 a.m.
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