La vie est un roman tordu. C'est la relance : maintenant on m'offre deux sem. de contrat à la commission. Décidément, vais-je pouvoir partir d'ici ? Comment s'appellait ce musicien qui a pris dix ans avant de pouvoir se rendre à la cour de l'empereur de Chine sous ordre papal ? Vents contraires : Brésil, Chili, Péru, Macao, Philippines, puis Chine. Parlant de vents contraires, ils étaient quelque chose aujourd'hui : ma porte a arraché sous leur impétueuse caresse.
Tout le monde a la gastro autour de moi : frère, nièces, Porc-épic, belle-soeur, dont c'est aujourd'hui la fête... Je pense que je vais rester dans ma tanière à écouter hurler le vent en face d'un bon feu. Y'a parfois des avantages à la vie d'ermite.
En regardant les murs, il me vient à l'esprit une réplique de 37,2 le matin, quand la belle Béatrice pique une crise et fait valser les meubles par les fenêtres :
- Dis donc, ça va être zen, chez toi...
Ainsi va la vie.
mardi, novembre 22, 2005
Roman tordu, vents puissants
Publié par
Coyote inquiet
à
5:56 p.m.
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