(Bruchner, la symphonie. Un peu pompier ce matin. Heureusement, y'a eu quatre impromptus de Schubert juste avant.)
Turbulence des fluides
existe-il une rasade qui tienne promesse ?
vie brûlante qui se brûle
le zen s'échappe
et pourtant la frénésie a mille doigts
il y a l'angoisse d'un point
toutes les courbes possibles et l'urgence de trop de pas
impossible balancier
incrédulité d'une âme au matin gris
et le pâle espoir d'y échapper
leçon mille fois incomprise
s'asseoir
piloter
chaque heure offre une brousse nouvelle
au coeur sans boussole
les avions glissent, disciplinés
mais c'est la feuille folle qui acrobatise le ciel
pour le meilleur comme pour le prix
des connaissances s'inscrivent en égratignures
sur le béton citadin de nos recommencements
insolubles gaffitis
on ne sort pas sans risques de son vidéo
possible de voir obscur le dernier pas
mais le suivant foule une trace de lumière
obligée
dimanche, novembre 06, 2005
Polaroïds d'une existence moitié tordue
Publié par
Coyote inquiet
à
10:57 a.m.
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