lundi, octobre 24, 2005

Monday monday

Bah-da bah-da-da-da
Bah-da bah-da-da-da
Bah-da bah-da-da-da

Monday, Monday, so good to me
Monday mornin', it was all I hoped it would be
Oh Monday mornin', Monday mornin' couldn't guarantee
That Monday evenin' you would still be here with me

Monday, Monday, can't trust that day
Monday, Monday, sometimes it just turns out that way
Oh Monday mornin' you gave me no warnin' of what was to be
Oh Monday, Monday, how could you leave and not take me

Monday, Monday, can't trust that day
Monday, Monday, it just turns out that way
Oh Monday, Monday, won't go away
Monday, Monday, it's here to stay
Oh Monday, Monday
Oh Monday, Monday... (Mamas and Papas)

Ça c'était des paroles ! La-la-la-la... lalalalalalala .. lalalala lalallala J'aimerais ça en écrire des comme ça, moi aussi ! Lala lalalalalala lalala...

Donc lundi. Frète et gris, comme l'automne doit être. Et on en a pour la semaine. Ç'correct - comme remâche Chèvre sans cesse. Y'a une bande d'oies blanches sur la berge échevelée du Fleuve. Pause café vers les Sud. J'espère que le rhizome du scirpe d'Amérique goûte meilleur à leurs papilles que le Tim Horton au miennes... En tous cas elles se foutent la tête au complet dans leur bouffe.

Donne mon dernier cours à Québec ce soir. Retour à la tanière demain. Mon boss a téléphoné; m'a sorti du lit en fait. J'avais donné ma réponse hier sur son répondeur : non à la prolongation. Fin Petite-Nation; retour à Montréal. J'y retournerais un jour, en couple ou en famille, quand l'heure aura sonné. Il m'a fait changer d'idée ce matin... enfin, reporter le tout de quelques semaines peut-être, le temps de l'essayer ou jusqu'à ce que je trouve mieux comme emploi - ce qui ne court pas les rues, finalement. Après tout, y'a du vrai dans ce qu'il ma exposé : c'est peut-être la première fois qu'on m'offre d'écrire en étant payé pour le faire... Et j'ai carte blanche sur le contenu et la forme. Presque. Ouais, vu sous cet angle ! Ça vaut peut-être la peine d'essayer; on verra bien où le train mène. La vie en vadrouille, quoi. Faites appel à Kérouac carrière inc. : on mène tous nos clients quelque part !

Hier soir, après Tout le monde... et les nouvelles, un reportage ou documentaire sur le cheminement du Cirque du Soleil, Guy Laliberté & co. C'est inspirant de voir des gens qui poursuivent un rêve, le concrétisent, le poussent au-delà des espérances initiales. Chapeau bas. J'écoutais ça, admiratif, quand le téléphone a sonné : une connaissance a le cancer... Opération d'urgence. Ouf ! ça c'est sérieux comme nouvelle de dimanche soir... En plus d'être triste et indigné, la perplexité m'a envahi. Le contraste était si grand entre ce que je voyais à l'écran comme réussite, enthousiasme matérialisé, succès mérité... et ce que j'apprenais à l'instant, absurde, sans cause ni objet. Une bonne fille. Quarante-cinq, cinquante ? Un enfant, petite de dix ans env. Et qui vient de se faire larguer, cochonner par son ex., parti avec une poule plus jeune, divorce et tout... Merde, quand le vent mauvais s'acharne ! On devrait pouvoir appliquer une fin de non-recevoir... Comment ne pas rester perplexe devant l'infinie variété des expériences que nous sert la vie ? J'espère qu'elle va s'en sortir, qu'il n'est pas trop tard, que les dés ne sont pas jetés, mais un doute plane... Et il doit peser sacrément lourd dans ses heures, ce doute. En tous cas ça remet nos petites inquiétudes, nos petits problèmes à leur place !

Je vous parlais du phénomène blogue hier. Je me suis souvenu de l'adresse d'un site qui s'y consacre : www.pointblog.com. Ça vaut peut-être la peine d'aller scèner...

Oh ?! Qu'est-ce que je vois par la fenêtre ? Des coperins... Je cours sur-le-champs leur faire la passe du coyote.

Bon appétit.

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