qui danse ce soir encore entre ses oreillers nuageux et les froides vagues du Fleuve, entre les pétarades des civics des ti-culs à calottes en mal d'émotions fortes de jeudi soir et le sourire candide de la fille au club vidéo, entre la possibilité d'aller choir au coin du bar ou s'enfoncer dans les cussins du divan, entre marcher en esquivant les griffes d'un bientôt hiver ou suivre Chopin dans sa dentelle radio, entre courir derrière ce qu'on voudrait voir être ou s'assoir pour voir ce qui est, entre le calme froid de ses propositions et les souvenirs de zéniths de braises, entre le patinoire cruelle de nos survies, la touche d'ivoire de l'innocence, perdue, et le marketing futur de nos imaginations...
Finalement j'ai décidé de rester bien peinard devant un bon film d'arts martiaux. La violence assise. Le zen et l'entraînement occulaire.
N'empêche, la grosse différence entre la 'tite-Nation et la ville, c'est qu'ici, quand on regarde un film, c'est qu'on fout rien; là-bas, le soir de cinoche, c'est fête au village.
Renarde ne doit plus tenir en place. "Yé, y'a cinoche, ce soir, yé, c'est jeudi, y'a cinoche !... On va faire la fête et faire du sôcial..."
Bon, mes pâtes sont prâtes. Bon ap. !
jeudi, octobre 20, 2005
J'ai demandé à la lune...
Publié par
Coyote inquiet
à
8:42 p.m.
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