Saturne en ironie

Merde, quelqu'un peut me rappeler comment on écrit ? Je n'ai pas écrit depuis une éternité...

Faut dire que c'est l'été (sauf aujourd'hui) ! Entre la job, les sauts de puce un peu partout dans le Kébek, la bière, la psy, la lente guérison, les réparations de mon terrain, tous les détours pour éviter de croiser l'ex-belle..., ma carrière de blogueur en prend un coup ! Pas grave, on se reprendra cet automne.

Y'a Catherine, qui écrit toujours, intarrissable, défiant le soleil et les 38 deg. Comme une source de roches. Et à qui je réponds qu'effectivement, nous avions eu une nourrissante et passionnante discussion sur la galerie, ce soir de maringouins. Avec beaucoup de questions, oui, mais aussi des éléments de réponse. Des éléments de réponses pour poursuivre la route, la route vers le bonheur, vers le bien-être. Certaines fleurs sont plus lentes à s'épanouir. Il faut une juste dose d'ombre et de lumière. Toutes les racines ont des soifs particulières.

Hier, je venais de prendre une décision : je m'apprêtais à mettre ma tanière en location et à me rapprocher de la ville. À y retourner carrément, peut-être. Je la plaçais sur des sites web de location européens, histoire de faire peut-être quelques euros. Pouvoir repartir à neuf, encore. Ailleurs... Ironie de Saturne : on m'offre un nouveau contrat, plus payant, plus stimulant. Un gros défi, comme je les aime en général. Je jonglais déjà avec dix-huit boules : on m'en lance une supplémentaire. Où trouver le temps d'écrire, de dépoussiérer ce roman enfoui dans un garde-robe de mon cerveau ? Pas facile de dealer avec la vie, le réel qu'elle nous propose et les rêves qu'on voudrait lui imposer...

En passant, c'était la fête à Bwîîzze-Bwââ hier, Racoon ténébreux. Bonne fête jeune lion !

Tiens, un autre voyage de terre qui arrive. Je dois bien en avoir reçu près de deux cents jusqu'à présent.

Bon, je vais être en retard à l'ouvrage. Encore.