mercredi, juillet 13, 2005

Prochaine fois

orages
et heures d'écume sur le flot culbutant du rapide de tes jours

l'autobus jaune du destin, raté pour quelques fourmis dans le sable
font qu'il retarde tant de vivre
mais sans pomme la leçon est cruelle

l'amour est un procédé qui ne convient aux isotopes instables
la chimie est complexe
le précipité rare au fond d'éprouvettes usées

les feuilles retournées sont la foule en liesse de soleils à venir pour qui sait voir loin
même si le présent fronce les sourcils
ce qui ne nous tue pas nous rend...

S'il est vrai que les printemps reviennent
je serai solide comme un tronc, patient comme la montagne
le temps décidera de l'éclosion
je ne tirerai plus sur la pousse fragile, impatiente saison
car certaines fleurs ne poussent qu'aux quatre vents

3 commentaires:

Catherine a dit...

oh wow, c'est beau ça mon Coyote!!!

Coyote inquiet a dit...

Merci Cath.

Et puis, toi ? La tourmente passe ? Le Nord se repointe ?

Catherine a dit...

C'est con mais avec l'horaire des Francos qui sort, ça me fait un bien fou... genre éclairci. Comme quoi parfois ça prend pas grand chose pour mettre un baume...

Ça ira, ça ira...