Pourquoi fait-il si chaud l'été et si frète l'hiver ?
Pourquoi le jello fond moins bien que la crème glacée, même à 38 Celsius ?
Comment une personne qui est poison pour nous peut-elle nous manquer ?
Qu'est-ce qu'on fout ici, ô muette finalité ?
Pourquoi toutes les belles filles sont sur le Plateau et qu'il n'en reste aucune dans les bois ?
Comment font les ermites pour être ermites; l'été surtout ?
Pourquoi il n'y a aucun festival de jazz dans le fond de mon rang ? J'adore ça pourtant et on serait moins tassés qu'à la Place des Arts ?
Pourquoi la corde de bois est figée comme de la glace en été alors qu'en hiver elle fondait comme neige au soleil ?
La communication est-elle possible entre hommes et femmes ? entre gens normaux et fous ? Entre ceux qui ont leur Bacc. et ceux qui ne l'ont pas ?
Pourquoi j'ai pas fait médecine plutôt que la révolution des pétitions ?
Pourquoi on tombe tout le temps sur des gens, des jobs, des places, des amours qui nous conviennent pas ?
Pourquoi y'a jamais de vacances quand on est pauvre ? Dieu sait qu'on en aurait besoin !
Pourquoi on a parfois le coeur comme un dervish tourneur, la tête comme une boussole dans un char ?
Bon ben je vais aller poursuivre mes méditations sur le bord de la rivière en rêvant d'une main et d'un sentier qui n'existent pas. Tout simplement.
mardi, juillet 12, 2005
Blablabla
Publié par Coyote inquiet à 4:31 p.m.
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4 commentaires:
Je dois être utopiste, mais je crois que la communication est possible entre hommes et femmes, entre gens normaux et fous et surtout entre ceux qui ont leur bacc est ceux qui ne l'ont pas. On ne mesure vraiment pas l'intelligence ou la valeur d'un individu en fonction de la hauteur de ses diplômes. J'ai connu bien des épais sur les bancs universitaires et beaucoup moins en dehors.
As-tu ton bac Coyote? c'est bizarre tu vois je m'étais jamais posée la question... Et il me semble que la dernière fois qu'on s'est vu c'est ça qu'on a fait, mieux que jamais, communiquer.
Donc je suppose que la réponse à cette question là c'est 'oui', les autres je les garde en banque pour une correspondance... quand je reprendrai le sens des mots, quand je retrouverai mon Nord.
;o))
Réponse à ta troisième question. J'ai déjà écrit sur mon blogue que j'avais lu un article qui racontait que les hormones qu'on sécrète lorsqu'on se trouve en présence de la personne "poison" sont toxiques et addictives.
On ne serait donc pas en manque de la personne comme telle, mais des hormones qu'on sécrète en sa présence.
Rassurant, non? On est pas cons, on est juste physiologiquement faits comme ça.
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