Yé ! Retour à la case souffrance. On n'est jamais si bien que chez-soi, dans ses meubles poussiéreux. Le printemps dure un jour; l'hiver des années.
Énéoué, une renarde et un coyote, c'était contre-nature, notre histoire. C'est de la faute au soleil, aux premiers degrés excédentaires, à cette brise qui promettait faussement l'été, à ce maringouin qui a zillé entre nous avant qu'on se plonge dessus, à cette maudite falaise qui nous offrait trop loin de vue, presque une terre promise à l'horizon, un bonheur trop facilement marchable pour un coeur vaillant, un mouvement brusque de l'Océan, une vrille de vent, une girouette étourdie, comme un changement de page - pour une plus blanche ! - tellement blanche qu'on ne la lira jamais...
mercredi, avril 20, 2005
Retour case départ
Publié par Coyote inquiet à 8:40 p.m.
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4 commentaires:
Les câlins virtuels c'est pas trop mon truc, même quand je me veux overdose d'affection. Viens-tu à la lecture samedi? On brosse après? Tu peux venir pieutter chez moi si t'as pas de toit...
Je t'embrasse.
Mon petit coeur a fait squick.
Mais je ne suis pas si certaine, Coyote, que le printemps ne dure qu'un jour. Faut juste trouver le bon.
Merci mesdames.
Mais une goutte de poésie coûte parfois le double en larmes ravalées.
Cath : possible que j'aille à Mtl. merci de l'invite ! On trinquera.
Mimithilda : t'as sans doute raison. Ce devait n'être que de l'impatience existentielle.
Devant tes mots, je reste sans voix.
Si tu étais auprès de moi, je te dirais, tendrement, en me penchant vers toi : "va me chercher une bière, et puis tu peux t'en prendre une au passage... juste une...pis oublie pas le cendrier..."
;-)
Peut-être samedi alors?
PB
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