mercredi, avril 20, 2005

Retour case départ

Yé ! Retour à la case souffrance. On n'est jamais si bien que chez-soi, dans ses meubles poussiéreux. Le printemps dure un jour; l'hiver des années.

Énéoué, une renarde et un coyote, c'était contre-nature, notre histoire. C'est de la faute au soleil, aux premiers degrés excédentaires, à cette brise qui promettait faussement l'été, à ce maringouin qui a zillé entre nous avant qu'on se plonge dessus, à cette maudite falaise qui nous offrait trop loin de vue, presque une terre promise à l'horizon, un bonheur trop facilement marchable pour un coeur vaillant, un mouvement brusque de l'Océan, une vrille de vent, une girouette étourdie, comme un changement de page - pour une plus blanche ! - tellement blanche qu'on ne la lira jamais...

4 commentaires:

Catherine a dit...

Les câlins virtuels c'est pas trop mon truc, même quand je me veux overdose d'affection. Viens-tu à la lecture samedi? On brosse après? Tu peux venir pieutter chez moi si t'as pas de toit...
Je t'embrasse.

Mamathilde a dit...

Mon petit coeur a fait squick.

Mais je ne suis pas si certaine, Coyote, que le printemps ne dure qu'un jour. Faut juste trouver le bon.

Coyote inquiet a dit...

Merci mesdames.

Mais une goutte de poésie coûte parfois le double en larmes ravalées.

Cath : possible que j'aille à Mtl. merci de l'invite ! On trinquera.

Mimithilda : t'as sans doute raison. Ce devait n'être que de l'impatience existentielle.

Anonyme a dit...

Devant tes mots, je reste sans voix.
Si tu étais auprès de moi, je te dirais, tendrement, en me penchant vers toi : "va me chercher une bière, et puis tu peux t'en prendre une au passage... juste une...pis oublie pas le cendrier..."

;-)

Peut-être samedi alors?

PB