Bon, je skipe le récit de mon vendredi soir. Si je vous donne cda comme indice, vous pouvez deviner la suite ? J'en étais sûr.
C'est comme ça qu'on devrait écrire des romans maintenant. On nomme un sujet, une vague intention, propos nébuleux. Et le lecteur le créé en entier dans sa propre imagination, à sa convenance, en respectant ses propres référents, ses conceptions personnnelles de l'abus, de l'intrigue, de l'excès, de la débauche, du réel, du farfelu, les limites singulières et personnelles, intrinsèques à l'imagination de chacun. Ce serait merveilleux. Je serais un prolifique auteur de titres de roman, je m'adonnerais même à l'essai et à sécrèterais de sublimes poésies que vous concevriez laborieusement. Génie universel repoussant les limites de tous les genres. Même les titres seraient à décrocher les mâchoires d'innovation et d'originalité, de génie éblouissant : "L'Être versus le Néant; les frères Kasparov; Paix et Guerre; Le Colonel Gilbert; Au Nord de nulle part; Une saison à en faire !; Chercher la brise; 40,7 oC le soir; Cent un ans de solitude... pour ne nommer que ces quelques titres lumineux qui jaillissent spontannément, comme ça, facile de même, dans mon insondable, mon intarrissable et géniale machine à créer, à générer du réel, de l'existant à partir du vide, de l'inexistence, de l'antimatière, de nada... Non non, je fais même pas par exprès. Je suis né comme ça; c'est inné. Ça m'est simple, facile, naturel. J'essaie juste de ne pas trop m'enfler la tête avec ça devant vous, pauvres mortels insignifiants de la blogosphère qui ne parviendrez jamais qu' à rêver d'atteindre le pinacle prométhéen du voleur de feu sur lequel je me maintiens, le faîte, l'apothéose de celui qui répand la lumière sur la littérature universelle et inonde vos caverneux et immanents esprits de pénétrants rayons de lumière aux éclats de genèse et de transcendance...
Ouf, il tape, mon café !...
Je voulais vous dire de quoi, mais avec mes niaiseries, je l'ai oublié. S'cusez-là. ;o)
Ah, oui, ça me revient ! J,ai une photo de Carcajou et de Raccoon ténébreux qui vient de m'être mallée électroniquement. Ça vous intéresse ?
Bon, beau et chaud dehors par ici. Je veux essayer de me trouver un gymnase où je pourrais aller pratiquer mes katas. Ça me manque, ces sudations.
Plusse.
samedi, mars 12, 2005
Twelve houndred fifty-seven, my Colonel. Saturday, Sir...
Publié par Coyote inquiet à 12:55 p.m.
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1 commentaire:
curieux... Personne ne semble l'avoir trouvée drôle celle-là alors qu'elle me fait super marrer...
J'ai un humour particulier des fois.
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