Ordi emprunté. J'en profite pour vous émettre quelques sémaphores. bip bipbiiiiiiiip-swip-swap...
Fdisk / mbr. J'ai cru avoir solutionné en remplaçant les derniers bits du Master Boot Record par des "0", biffant la signature de la plateforme, un restant de partition Linux (le Lilo - Linux Loader)... Il a booté; finalement; après trois jours. Ooohhh ! Suprise. Yé, yAhouuuuuuuuuuu !!!! Mais il n'est jamais parvenu a loguer (pas bloguer), peu importe le code d'utilisateur essayé. Donc fausse alerte : solution incomplète. C'est maintenant un problème de fichiers de sécurité corrompus. Je suis en Ntfs et j'ai aucun moyen d'y accéder avec les outils que j'ai... Ah les joies de l'informatique ! Salinger n'a pas écrit sur ces catch 22 (cercles vicieux) par hasard ?... L'informatique, la vie en sont aussi remplis que de bulles, un poster yé-yé des années '60.
Je suis allé faire un petit tour à Montréal... Wow ! Quelles 48 heures ! Un peu difficile de revenir dans le bois après ça... J'ai vu TOUT le monde. Du Boud, du Montréal à son meilleur ! La plus groovy, la plus cool des villes du monde. La beauté tous azimuts. Le printemps dans tous les coeurs. Soleil sur tous les visages. Le Boud était une espèce de confluent entre la littérature, le blogue, la beauté, la jeunesse, l'internet, l'intelligensia et, bien sûr, la bière... Salut à tous les drouggies des intermondes : Cath, Mamathilde, Marie-Souris, GéVé, DéMé, Lagreff, Salicorne, Dipatouille, etc. ETC !!! Porc-épic, Renard-du-désert et moi on a bien dû marcher un cinq heures de temps dans ce Montréal surrexposé ! On a fait un photo-roman du printemps. Complètement surréaliste. Évidemment, l'intrigue se termine au Boudoir, saouls...
De retour, ma famille m'attendait de pieds fermes. En raquettes, en fait. Courir les érables, bouillir, bouffer, boire, bouffer, rire, bouffer !
J'ai terminé un roman que je souhaiterais avoir écrit. J'ai tout fait pour résister, ne pas le lire rapidement, me laisser aller à ma paresse et l'abandonner en plan... Comme un enfant qui laisserait sécher son chocolat d'halloween parce qu'il en est trop friand. Pas capable de résister : j'ai fini par tout gober : un ado boutonneux au Colonel Sanders - slurp slurp slurp ! - les doigts graisseux dans la gueule... J'ai aucune volonté. Mais je lève mon chapeau.
On m'a dit que les blogues c'est narcissique, nombriliste. C'est peut-être vrai. On me l'a confirmé ce soir, au cinoche. Maman Lastcall, tiré du roman de Nath Pétrov... ç'qui ? Les artistes on serait comme ça : complètement à côté de la traque, de ce qui importe, de la vraie vie, des responsabilités et des joies de la famille pcq trop centrés sur nous, subjugés par nos je-me, aspirés par nos ambitions ou nos individualismes ? C'est possible. Très possible. (Mais l'entendre de quelqu'un qui a un égo grand comme la lune, ça sonne trouble. Comme d'entendre cette sorte de reproche ou (désolé, trouve pas l'accent pour le "u") le sens de la continuité du monde, de la perspective temporelle commencerait avec le "in" et se terminerait avec le "out" pour les gens de ma génération... Peut-être exact pour quelques frappés friqués... mais pour les autres, dans le fond, quand on y pense deux secondes avec un minimum d'honnêteté intellectuelle, son accusation ne tarde pas à faire sonner comme une cloche à vache : ben du bruit; peu de musique en réalité !) Oàu se trouve le bonheur, le progrès, la croissance... la lumière ? Dans l'abnégation ? Oèu se trouve l'art, la création ? Dans l'égo frileux et recroquevillé ou dans la tension, l'écartellement entre son inclination au ratatinement et le vecteur d'envol d'une imagination, d'aspirations aux ailes de planeur ? Antinomie peut-être entre l'art et la vie ? Avance-reclule-avance-recule... Pourtant la connaissance, l'expérience de la vie est nécessaire, indispensable même ! à la prétention de faire de l'art. L'art c'est le sirop : y'en a pas sans eau d'érable au départ ! Et l'eau c'est la vie. C'est aussi clair qu'une chaudière d'aluminium qui danse un slow avec le printemps, lumineuse comme une jeune fille à sa première danse.
Parlant de jeunes filles, mes deux p'tites nièces se tapent des 40-que'que de fièvre à la journée longue depuis deux jours, les pauvre p'tites ! Hosto aujourd'hui : sept heures d'attente ! SEPT !!! Pas facile pour des petites filles de 1 1/2 an et 3 1/2 ans... Je me souviens, quand j'étais jeune, pis qu'on attendait 10 min. avant de se faire recoudre un doigt, on tapait du pied en sacrément !... Ça risque de faire un génération patiente; très patiente. La nécessité est la mère de l'invention... Finalement ce serait des pharyngites post-choco-acero-pascales.
Si on pouvait écrire tout la vie dans un poème comme dans une belle pièce de musique !... Mais les mots sont des cul-de-jatte ! Nietzche affirmait que la vie sans musique serait une erreur... Pas fou pour quelqu'un qui l'est devenu ! (Mais ou est la folie ?)
Chapitre : les femmes.
Fin du chapitre : les femmes... Faudrait qu'il y en ait une (je me méfie dorénavant des Huns) qui m'explique un jour !
Bon ben, ça y'est : la musique d'espace musique vient de se métamorphoser en dance-450.... Yé !(...) Donc il est minuit. (Ostie ç'a pas de bon sens, mettre de la musique aussi poche sur une chaîne nationale !!! Et pourtant j'haïs pas le techno...)
Svp MONsieur l'entomologiste, dites-moi, comment on fait pour se débarrasser d'une invasion de coccinelles ? Siouplaît, aidez-moi !
Finalement, le mieux c'est probablement de suivre le mode d'emploi : se trouver une job (quand on peut) pis d'arrêter de penser et de faire des bébés...
lundi, mars 28, 2005
(Pause réalité)
Publié par Coyote inquiet à 10:11 p.m.
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1 commentaire:
Ouff, tu es essoufflant, mais tout le temps pertinent. On dirait un enfant enfermé dans le silence pendant deux jours et qui a tous ses jeux à raconter. N'empêche que c'était une fois de plus bien ramassé et très touchant.
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