mercredi, mars 23, 2005

Fiou ! Quelle journée - FIN DES ÉMISSIONS temporaire

Que dire ? Y'a des journées comme ça où tout se bouscule, se passe, se produit. Aujourd'hui devait en être une.

En prenant ma marche, un des gars qui m'a passé en entrevue la sem. dernière (mon futur boss quoi !) arrête : j'ai la job. Enfin, reste quelques formalités, mais c'est ma candidature qu'ils ont retenue semble-t-il. Donc je serais un futur-ex-chômeur. Une bonne nouvelle, non ? Un autre ajout saugrenu à ma carrière en courtepointe : adjoint du directeur d'un musée de géologie.

Une étrange nouvelle : j'ai entendu un bruit en reprenant ma marche, ai senti une présence. J'arrête, j'écoute, j'observe... Pas de chevreuil. Reprend la marche. Autre bruit. Cette fois je l'ai vue : une perdrix qui se cachait derrière le gros érable et qui sortait momentanément sa tête de punk et son gros oeil brun de parano. Je l'épiais. Elle le savait. Elle commençait à être nerveuse. EÉvidemment, elle a fini par détonner. Sauf que ce qui l'a fait s'envoler, c'est le bruit soudain d'un gros dodge ram blanc qui tournait le croche à toute vitesse et qui nous a tous deux surpris. Et elle est allé s'emboutir directe sur la grille. Puis elle a continué à rouler comme un moineau jusqu'au fossé. Le chauffeur a poursuivi sans broncher; normal. C'est pour ça qu'on achète des monstres comme ça à 50 K balles, pour ne pas avoir à se préoccuper des bestioles, des roches, des trous... Sauf que, puisque c'est la fête à mon frangin, eh bien devinez ce qu'on a rajouté au menu de morue à la Mithridate ? Ben oui, une belle grosse fale de perdrix à l'orange ! Ça change du lapin. Et qui a dit que la bouffe ne tombait pas du ciel, des fois !?

C'est comme les problèmes, les tuiles d'ailleurs. Ça aussi ça vous tombe dessus subitement, d'un coup sec - plouc comme un galet dans l'eau qui ne ferait aucun bond. Plac comme la queue d'un castor à la surface. Donc en revenant de la marche, perdrix comme un pendule chronométrant le reste du chemin, je veux vous écrire tout ça puis me remettre à travailler sur mes demandes de bourses... Mais mon ordi est étrangement silencieux. Aucune panne électrique pourtant, d'après le micro-ondes... Je ne l'ai même pas vu mourir, le salaud ! Pourtant je l'accompagnais depuis des semaines et des semaines dans son agonie, lui faisant le bouche à bouche, des massages cardiaques, des ponctions lombaires et logicielles. Tout ! je le bichonnais, me giflais pour ne pas succomber à l'envie de le catapulter depuis le haut de la falaise, et trois fois plutôt qu'un, quitte à devoir escalader et rescalader, juste pour la délectation de l'entendre gémir en faisant le saut de l'ange et grincer de douleur au contact du sol, d'un arbre plutôt puisqu'il y a des matelas et des matelas de neige... Je faisais des push-ups, un kata, prenait une marche de deux heures... Tout pour ne pas perdre patience et le massacrer atrocement, ou pire : méthodiquement, chirurgicalement ! Anyway. Ben le salaud, l'enfant de pute a décidé de mourir dès que j'avais le dos tourné, que j'allais chasser la perdrix comme on cueille la manne... (C'est assez facile, comme type de chasse, finalement, vous en conviendrez ?)

Donc mes p'tits drouggies adorés, et ce n'est hélas pas une blague, (je vous écris de chez mon frangin ce soir) je ne pourrai en théorie recommuniquer avec vous jusqu'à ce que je procède à l'acquisition d'un nouvel ordinateur ou à la réparation de mon antique bécane - si jamais c'était du domaine de l'envisageable.

Snif snif donc. Et passez de belles vacances de Pâques !

Je vous laisse une petite couleur drabe ou pastelle pour éviter que vous vous écorchiez les rétines pendant mon absence...

Plusse.

1 commentaire:

Patrick Dion a dit...

Adjoint du directeur d'un musée de géologie ? Sakkk, tu fais vraiment tout ! À quand nageuse est-allemande ?