Je fais le lotus. Je médite. Sur la condition humaine, la vôtre, la mienne. Je prends des marches, prends l'air... frais ( moins vingt-que'que). Popotte et donne des lifts à mon ancien employé. Chauffe le poêle à gros rondins de chêne. Je jongle avec les propos de Salicorne. Se phantasmer autre par l'écrit ou envisager le réel, l'affronter; vivre par procuration ou vivre pour de vrai. J'écoute Ella qui chante Mack (?) the knife. Termine un best-seller québécois qui mérite de l'être (best-seller, je veux dire). Je réponds au téléphone au cas où ce serait un emploi ou une bourse. L'amour, qui sait ? N'importe quoi d'intéressant.
J'attends la réponse.
J'attends l'inspiration peut-être, ou l'événement.
J'attends.
Coyote à l'affût, oreilles dressées.
(PS. Je ne sais pas si Raccoon ténébreux, Hermine souriante et Chèvre hallucinée sont au courrant, mais Carcajou dément est en route pour Baie-aux-Corbeaux... "Une surprise !..." qu'il a précisé au téléphone en m'invitant. Pas question que je me tape sept heures d'auto avec le vent de face ou de côté, en bon-plein quoi, juste pour avoir mal à la tête demain. Je vous l'ai dit : je boude, zen.)
mercredi, mars 09, 2005
Bouderie zen
Publié par Coyote inquiet à 5:46 p.m.
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3 commentaires:
Ouais je sais! Il va être là d'un instant à l'autre! Et le connaissant il est pas du genre à rebrousser chemin because le temps mauvais...
En résumé : au secours!
;-)
Pat B.
J'envie tes rondins dans le poêle
et l'air frais de ta tanière...
Je vote de plus en plus pour le réel, et bordel fais toi une loi:
"un post , un feuillet de roman, un post, un feuillet de roman..."
:-)
Pas bête, Bertrand, pas bête...
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