lundi, janvier 15, 2007

Deux tiers de faits ! Lâche pas mon Coyote - quelques heures de travail encore et tu auras terminé la session d'automne...

(Bon ! Faut que je monte à Montréal dans la grosse neige... Merde ! Pas le choix, cours demain matin...)

!!!Compte-rendu de lecture
Titre : Hamlet of the Holodeck - The future of narrative in cyberspace.
Auteur : Janet H. Murray, 1997.

!!!Thèmes
!!!La crainte de la déshumanisation par la technologie

Janet H. Murray aborde dès le début de son ouvrage le thème de la crainte qu'inspire une innovation technologique de l'ampleur de celle de l'ordinateur, ou des technologies de l'information. Rares sont les sphères de notre relation au réel ou au monde qui n'ont pas été altérées par la venue de la numérisation. Le monde du travail, le rapport au temps, les modalités de communication... et l'espace ludique. Toutes les expressions culturelles ont été métamorphosées par le numérique, soit dans leur diffusion soit dans leur fondation artistique. L'espace créatif qui fut peut-être le plus bouleversé par le digital est le territoire du mot, du texte; de façon plus large : du récit. On n'a qu'à penser aux effets spéciaux du cinéma, aux jeux-vidéo, aux courriels, à la diffusion numérique, aux babillards, aux cd-roms interactifs, aux blogues, wikis ou autres manifestations qu'on regroupe souvent sous le terme du web 2.0, etc. Tous les angles du rapport au récit ont été infiltrés, puis chamboulés par le numérique. La fondation même du récit est remise en question, puisque celui-ci s'est extrait du carcan ancestral de la linéarité pour explorer des territoires inédits comme celui de l'éclatement hyper-textuel; mais je reviendrai sur ce point...

Les progrès en immersivité et les performances atteintes ont aussi modifié notre rapport au récit, à la fiction. Interpellant historiquement l'imaginaire exclusivement, dans la tradition du conte, l'écrit déjà a modifié ce rapport. L'invention des frères Lumière, qui devint plus tard le cinéma, un art en lui-même, modifia l'art de conter une histoire et rendit l'expérience du récit plus englobante, sensorielle, nécessitant moins l'intervention de l'imagination. Les jeux vidéos, de par l'ajout interactif, procurent une expérience encore plus immersive... Le cinéma 3D, les environnements augmentés... que nous réserve l'avenir ?

L'auteur commence son livre avec l'exemple d'un personnage de Star Treck, Kathryn Janeway, le Capitaine du vaisseau Voyager, qui s'adonne à un moment de vie parallèle inspiré d'un roman d'époque victorienne (Jane Eyre, de Charlotte Brontë) et vit un passage romantique avec un des personnages, //Lord Burleigh//, incarnant de façon interactive le rôle de //Lucy Davenport// grâce à ''//l'Hollodeck//'', la parfaite machine à fiction interactive, capable de vous faire vivre l'aventure de votre choix, dans le décor de vos rêves... Plus tard dans l'épisode, survient un affrontement avec une espèce interstellaire mal-intentionnée qui, à l'instar de l'//hololdeck// musèle la conscience de l'équipage en les retenant dans un monde imaginaire paradisiaque, ce afin de les dominer dans le réel et de prendre possession du vaisseau...

Cette opposition allégorique résume bien les agréments que peuvent apporter les nouvelles technologies immersives versus les craintes qu'elles peuvent aussi susciter, et ce, principalement en tant que leurres capables de nous détourner du réel.

De tous temps, l'innovation technologique a suscité craintes et espoirs :
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*//All media as extensions of ouselves serve to provide new transforming vision and awareness.// - Marshall ~McLuhan
*//Our various improvements not only mark a diminution of the juction improved upon... but they also work to dissolve some of the fundamental authority of the human itself. We are experiencing the gradual but steady erosion... of the species itself.// - Sven Birkerts
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Quels seraient exactement les effets d'une utilisation assidûe d'une machine comme l'//hollodeck// ? Aussi bénins qu'un simple voyage imaginaire romanesque ? Ou aussi lourd de conséquences que l'abus de drogues dures, capable de transformer en loque passive et malléable ?...

L'auteur énumère plusieurs craintes ou mises en garde exprimées vis-à-vis l'illusion et émises tout au long de l'Histoire, en commençant par une référence biblique...

* Tu n'adoreras point d'images et de faux-dieux - Dix commandements
* Chez les Grecs : le chant des sirènes, enchanteur autant que mortel si on s'y abandonne
* Craintes de la technologie exprimées en littérature :
** Farenheit 451 (Bradbury)
** Le meilleur des mondes (Huxley)
* Craintes de la technologie exprimées via le cinéma :
** Lawnmower-man (inspiré d'une oeuvre de Stephen King), suivi de nombreux autres
* Télévision :
** Tek War, produit par William Shatner (Capitain Kirk dans la série Star Treck, incidemment...)

À ces craintes vis-à-vis les technologies, de récit entres autres, qui auraient un pouvoir infiniment plus mystifiant que celui du livre et qui risqueraient de nous transformer en masses indifférenciées, fascinées, réduites au stade d'une bête sensorielle dont les sens seuls ne sont plus qu'interpellés par les formes nouvelles, évacuant toute conscience et la remplaçant par une fascination abrutissante... l'auteur relativise. Elle répond aux visions cauchemardesques dystopiennes que dans le cas de l'//hollodeck//, comme dans le cas de toute forme d'art, le spectateur ''CHOISIT'' de s'abandonner à la fascination, comme dans la plus pure tradition du conte, où on accepte les prémisses du fantastique, les sachant pertinemment impropres à l'expérience réelle. Les craintes ne seraient pas véritablement fondées et les nouvelles formes ne dégraderaient aucunement la conscience en elles-mêmes, pas plus que les traditions humaines, voire humanistes. Quant à Murray, une seule chose demeure, fondamentale : le récit "//the story//", et tout ce qu'elle peut nous enseigner sur nous-mêmes, l'éclairage de vérité sur nos âmes qu'elle est capable de répandre dans nos consciences. Car, comme par le passé, les nouvelles formes d'art du récit engendrées par les progrès technologiques peuvent, tout comme les formes plus traditionnelles, nous permettre d'explorer l'océan des émotions humaines; les nobles, tout autant que les moins avouables, auxquelles on ne saurait s'abandonner dans un contexte réel de vie en société.

Pour ma part, bien qu'en partie d'accord avec ceux qui mettent en garde contre le déterminisme technologique, et constatant d'autre part une dégradation de la cohésion collective, plusieurs échancrures dans le tissus social supposé nous unir, je refuse de croire, à l'instar de l'auteur, que l'objet technologique en soit responsable. //The medium is ''NOT'' the message//... Un moyen n'est qu'un moyen, quelque soit l'envergure de son pouvoir ou le mode de découpage qu'il applique au message. Seul compte ce que nous décidons de faire d'un moyen de communication, la façon dont nous choisissons de l'utiliser. Seul compte le message. Et toutes les forment offrent un potentiel de maestria esthétique.

Mon projet vise la création littéraire collective et instantannément publiée grâce aux nouvelles technologies. Sans l'avancement technologique auquel nous avons eu droit ces dernières décennies, nous ne pourrions envisager pareille chose. Écrire des histoires à plusieurs, de façon différée ou simultanée, délocalisée aux quatre coins de la francophonie, est aujourd'hui chose du possible. Ce que nous choisirons de dire, d'exprimer, de dénoncer ou de faire miroiter... le sens qui sera créé sur la plateforme échappera tout à fait au cadre technologique qui l'aura pourtant rendu possible...

!!!La postmodernité narrative
Bien qu'on puisse sans risque affirmer l'existence d'une postmodernité narrative aisément identifiable de par son éclatement, sa non-linéarité, sa non-fixation dans le continuum temporel (dans le contenu, voire dans la forme (histoires ouvertes)), son éclectisme et son incessante évocation à des références, il est faux de croire que l'impact des nouvelles technologies a seul engendré le basculement des formes plus classiques du récit vers les nouvelles particularités ci-haut mentionnées. Les nouvelles technologies, l'hypertexte particulièrement, certes ! ont favorisé l'éclosion et la dispersion de nouvelles formes, plus éclatées, mais ne les ont nullement inventées. On n'a qu'à penser au ''Talmud'' texte d'exégèse de la ''Tora'' commenté au fil des siècles par d'éminents Rabbins et qui échappe tout à fait à la linéarité classique et dans lequel on relève déjà un éclatement, une interactivité et une forme ouverte propre à la postmodernité narrative.

Voici quelques exemples de récits multiformes qu'a relevés l'auteur dans les différents arts de différentes époques, de créations dotées de particularismes postmodernes sans pour autant qu'elles aient été produites à notre époque ni au moyen de nouvelles technologies qu'on associe souvent à la postmodernité :
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*//It's a wonderful life// (La vie est belle), cinéma, années cinquante. Deux histoires en parallèle. Le tableau de la ville avec le personnage principal ou sans lui, comme s'il n'avait pas vécu, et que lui fait découvrir son ange-gardien...
* Jorge Luis Borges, littérautre : //The guardian of forking path//
* Delmore Shcwartz, cinema : //In dreams begin responsability//. Histoire de la rencontre des parents du protagoniste alors qu'il visionne un film à Conney Island et sachant que sa vie fut des plus malheureuses. Boucles temporelles
* Robert Zemeckis, cinema : //Back to the future//. Boucles temporelles passé/présent.
* Harold Rami, cinema : //Le jour de la marmotte//. Boucles temporelles au quotidien
* Kurosawa, cinema : //Rashomon//. Fragmentation. Mosaïques d'informations qui reconstituent l'histoire.
* Milorad Pravic, littérature : //The dictionnary of the Khazars// (1988). Fragmentation, multiciplicité des points de vue et des narrations
* Italo Calvino, littérature : //If on a winter's night a traveler...// Métahistoire. Il y a plus d'intérêt dans le fait de conter l'histoire que dans l'histoire elle-même. Histoire ouverte, en perpétuel recommencement.
* Baudelaire, littérature : //Les fleurs du mal//. Baudelaire ne fait pas que contempler la beauté; il se regarde la contempler. Narcissisme, auto-fiction
* Robert Altman, cinéma : //Short cuts//. Entrelacs de trames, croisements multiples des histoires, ouverture focale du(des) récit(s)
* Auteur Perse inconnu, littérature : //Les contes de mille et une nuit//. Granularité. Collier d'épisodes que lace patiemment Schéhérazade, nuit après nuit.
* Homère, littérature : //L'Iliade//, //L'Odyssée//, //l'Énéïde//... Errance
* Cervantès, littérature : //Don Quixote de la Mancha//... Errance
* Etc.
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Comme on le constate, les exemples sont nombreux et on remarque que plusieurs des caractéristiques de la postmodernité narrative ont été utilisées bien avant l'apparition des technologies numériques. L'apparition de l'hypertexte a néanmoins offert au récit postmoderne une nouvelle avenue capitale dans la réalisation de ses visées d'entropie formelle (p.55). Jamais le récit n'a pu devenir autant multiforme, interactif, ouvert, morcelé, rhizomique, multi points de vue, éclaté et multidirectionnel.

Empruntant au wiki, des écrivains ont pu présenter une oeuvre hachurée en tronçons informatifs nommés //lexias//, segments d'histoires pouvant être juxtaposés, opposés, placés en continuité grâce à une connectivité préalablement établie, ou, au contraire, décidée par l'interacteur... Offrant plusieurs points d'entrée au récit, une fin indéfinie la plupart du temps... Une nouvelle forme de présenter l'expérience, complètement différente du récit linéaire traditionnel, s'est offerte à la disposition de ceux qui souhaitent exprimer. Distandue, erratique, ouverte et non-affirmative, insondable ou impénétrable comme la vie elle-même, la forme post-moderne se rebelle contre la cohésion, la continuité et l'ordre, pour le meilleur comme le pire.

Une des premières tentatives "réussies" de mise en place d'une "histoire" hypertextuelle, fut : //The spot//, une sorte de recroisement de journaux intimes web à saveur sexuelle de Yuppies de la Côte Ouest américaine. L'auteur admet un résultat de faible qualité, une intrigue inexistante et un niveau d'écriture déplorable, mais souligne du même élan que : //in defter hands, such audience engagement could provide imaginative results, not just sexual excitment...//

Autre exemple, plus concluant, de récit fictionnel hypertextuel : //Michael Joyce's Afternoon// (1987), de David Bolter et John Smith. Ici, 539 lexias bien construits et écrits avec style complètent une l'histoire. Le premier : //I want to say I may have seen my son die today//, mène à un deuxième, puis à un troisième... Le lecteur interacteur peut à un moment donné choisir vers quel //lexia// il se dirige, lequel le redirige vers un ailleurs de son choix ou proposé... Il n'existe pas de vue d'ensemble, de linéarité, de bonne ou de mauvaise réponse. On glane les segments d'information au hasard et petit à petit l'histoire s'érige. On pourrait croire à première vue à un résultat confus, incohérent et c'est en partie vrai. Les tenants de cette forme répondent que //confusion is not a bug; it's a feature !//...

Aux yeux de Murray, nous vivons une telle rapidité de changements formels sur le plan de la narration que nous n'en sommes probablement encore qu'au stade des balbutiements... Comparant avec l'évolution du récit formel sous format de livre, initié par les premiers dessins signifiants des grottes de Lascaux, passant aux tablettes de la Mer Morte, au rouleaux de papyrus égyptiens, aux textes classiques greco-romains, puis aux manuscrits latins (//incunabulae//) pour finalement atteindre son format et sa diffusion modernes après l'invention de la typographie par Guttenberg... Nous ne serions qu'aux stades préliminaires de toute une exploration, une métamorphose formelle du récit linéaire tentant de se tridimensionnaliser et de se calquer plus étroitement sur la vie, le réel, interpellant le plus possible des sens avec lesquels nous l'abordons.

De même, en parallèle avec l'évolution du cinéma, dont l'ancêtre fut la boîte à images des frères Lumière, mais qui dut attendre après trente ans d'expérimentations diverses, de tentatives, d'explorations avant de ne commencer seulement à devenir l'art magistral qu'il était destiné à devenir et qu'on appelle aujourd'hui le septième art, l'auteur affirme que la même chose se produira avec les nouvelles formes de récit découlant (en partie, du moins) des avancées technologiques du numérique. Nous ne serions encore qu'en phase exploratoire, tâtonnant seulement à l'aveuglette vers les nouveaux plaisirs esthétiques que promettent les nouvelles formes ou structures amalgamées...
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We are on the brink of a historic convergence as novelists, playwrights and filmmakers move toward multiform stories and digital formats; computer scientists move toward the creation of fictionnal worlds; and the audience moves toward the virtual stage. (p.64)

(Trad. libre) : De nouvelles conventions de récit électronique sont à déterminer pour que le lecteur-interacteur puisse suivre un récit relâché, de forme ouverte, mais qui ne le surcharge pas d'informations superflues, inutiles... que l'équilibre et l'efficacité du récit ne soient pas rompus.

Plus loin, en page 91, au sujet de l'autopoïèse, de l'autorégulation des systèmes de communication ordinés (entre autres) : //Participating viewers will assume clearer roles... At the same time as the formal qualities improve, writers will be developping a better feel for wich patterns of human experience can best be captured in digital media. In this way, a new narratvie art will come into tis own.//

Plus loin encore, un passage de Stuart Mounthrop s'accorde parfaitement avec le discours de l'auteur en s'inscrivant tout à fait dans l'épistémologie écologiste du postmodernisme à laquelle adhère l'auteur :
//Seen from the view point of textual theory, hypertext system appear as the pratical implementation of a conceptual mouvment that ... rejects authoritarian "logocentric" (ie truth affirming) hierarchies of languages whose modes of operation are linear and deductive, and seeks instead system of discourses that admit a plurality of meanings where the operative modes are hypothesis and interpretive play.//
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Quelles seraient donc les particularités de cette nouvelle forme post-moderne permise par les nouvelles technologies, ce nouvel art narratif du cyberespace, et quelles en seraient les manifestations les plus prometteuses ?

L'auteur dénote quatre caractéristiques essentielles (mais l'espace me manque pour m'attarder sur chacune, donc je me contenterai de les énumérer simplement) :
1. Art procédural. Nous sommes dans un environnement de procédures, d'algorithmes. (On n'a qu'à penser au programme (robot)-psychanalyste Éliza, qui agençait les tronçons lexicaux et sémantiques jusqu'à imiter le discours psychanalytique... (axé sur le langage)
2. Participatif. Soit par interface Homme-Machine, soit par interfaces H-M-H. Par exemple : ZORK, un jeu inspiré de Dongeons et Dragons conçu par des //nerds// du MIT (axé sur l'expérience)
3. Spatial. Environnement graphique (GUI), 3D, rhizomes hypertextuels
4. Encyclopédique. Les nouveaux médias permettent l'accumulation de quatités phénoménales d'informations. CD: 650 livres. DVD : 5300 livres. WWW : combien de Bibliothèques d'Alexandrie ?...

Pour ce qui est des formats qui s'ouvrent aux nouvelles formes de récit, deux avenues sont retenues et apparaissent à des degrés divers dans toute création utilisant l'hypertexte, qui toutes deux découlent des approches privilégiées par deux des pionniers de l'invention des nouvelles technologies ordinnées : Vannevar Bush (1945) et Ted Nelson (1960). La première approche, plus logique, rationnaliste, anglo-saxonne, découlant de la philosophie de l'inventeur de l'hypercard; la deuxième, celle de Ted Nelson, l'initiateur du projet Xanadu, un regroupement de tous les écrivains, une tentative Faulkenerienne de contenir le monde en une seule phrase... On peut percevoir encore aujourd'hui les deux tendances sur le Web...

Évidemment, je n'ai évoqué que l'hypertexte, parce qu'il est en rapport étroit avec mon projet de plateforme. Mais le jeu vidéo constitue l'autre versant de l'écriture multiforme post-moderne initiée par les technologies de l'information. Je n'en parle pas, non parce qu'il ne revêt pas une importance capitale du phénomène de métamorphose du récit, mais seulement parce qu'il ne concerne mon projet que de façon lointaine et très indirecte.

J'en parlerai un peu plus dans la section suivante.

!!! L'immersion (ou le labyrinthe)

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Un moyen labour pour la culture de tes mots, ici, aussi bons que ce qui sortira de ces emblavures; tes mots, toujours aussi beaux, même quand ils sont plus technos que ceux de tes poèmes post-apocalyptos...Coyote inquiet, plus grand que nature, (et que tes 5' 11'') aussi vrai que réel quand tu nous dis Merde ! ou Bordel ! ;-)

Anonyme a dit...

J'ai oublié de mettre une « virgule » après RÉEL...probablement « écartée » dans le brouhaha...

Anonyme a dit...

Purée!

Innée

Bertrand a dit...

"J'en parlerai un peu plus dans la section suivante."

PARDON???

Un peu plus que ça, ça va te prendre au moins deux Blogs....!