C'était le last call. Deux, trois ou quatre heures... Je le sais plus; je suis tout mêlé, et je l'étais encore plus hier soir à ce moment. J'avais une super discussion avec la belle Y.
- Allez, prends-toi en une dernière ! (déformation professionnelle : elle est serveuse.)
- Bonne idée.
Juste une petite, cette fois, pas abuser non plus. Je me retourne quelques instants vers elle, on pousuit la jasette et je sirote les quelques dernières gorgées qui restent dans ma pinte.
Puis ç'arrête de couler, comme au temps des sucres. "Pit stop, on change !"... J'allonge le bras, tâtonne... Sans lâcher ses beaux yeux de jais... Plus de bière ! Simonac ! Nulle part, volatilisée. J'ai beau rechigner au comptoir, peux plus m'en prendre d'autres : ils sont en train de faire les caisses. Ils haussent les épaules, mimant un peu de compassion. Quelle poisse !
Y. est gentlewoman, car elle m'offre une lipée (de lip lip !) de son Glen Fiddich double de temps à autres , sans doute touchée par mon désarroi. Mais merde, qu'est-ce qui se passe dans se bar ? Quelqu'un m'en veut (paranoïa may destroy ya !) ?! La semaine dernière, c'était mes lunettes (trois cent balles su l'yâb); là ma bière ...
Et puis c'est la fin.
- On ferme !...
Pars pour prendre mon coat de cuir, accroché sous le comptoir du bar..., parce qu'il pleut et fait vraiment pas chaud dehors ces jours-ci; et encore plus ces nuits-ci; et c'est humide !... et venteux !... d'ailleurs j'ai vu aucun petit monstre cette année... Plus de coat.
- Tabarnak !
Un coat de 500 $, que mon ex m'avait dans le temps offert... Bon, un peu usé. Mais encore partant pour des lustres en ce qui me concerne. Mais c'est pas tout - j'y étais attaché. Simonac !
Heureusement que j'avais gardé sur moi mes clefs ! N'empêche, fallu que je parte en p'tit gilet sous la pluie glacée...
- Fuck ! Maudit qu'y'a du monde sans coeur ! (ou sacrément cassé...)
Je commence à trouver que ça coûte cher, sortir...
Par ailleurs, sur la piste de danse, y'a cette belle petite rousse qui m'a sauté dessus, embrassé avec gourmandise, suspendue à mon cou et complètement grimpée sur moi... J'ai pas trop su comment interpréter son geste... D'après vous, c'était positif ? J'ai pas pris de chance : je suis aller jaser avec Y.
Il y a deux ans, à cette fête, je faisais la connaissance d'une drôle de renarde... C'est étrange, quand même, des fois, l'Halloween...
dimanche, octobre 29, 2006
Halloween...
Publié par Coyote inquiet à 11:34 a.m.
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7 commentaires:
Ouais, je vois que tu as du trouble avec Blobbeur...
Mais on t'a piqué ton coat de cuir! FOCK!
Mon bécik disparu, à côté, c'est pas grand chose. Mais c'est révoltant quand même de se faire voler, surtout des trucs assez utiles (et couteux). Il était très pratique, mon vélo! :-(
Et puis, la rousse???
Ouais, Blogger fait des caprices on dirait...
Dis-moi pas !? T,as vraiment fini par te le faire piquer, ton bicycle ? Pourtant, accoté de même sur la rampe, sans cadenas, à 6 po. du trottoir, les pneus gonflés... qui eût crû qu'on te le volât ?... ;o)
Hein, quoi, quelle rousse ?
Tu rises de moi ou quoi?
Avant, je l'enchaînais. Mais c'était vraiment difficile à déverrouiller, et je perdais PLUSIEURS MINUTES par jour à cause de ça. Et puis un matin, avant d'aller travailler, la clé a pété dans la serrure. Argh©. Trick a dû scier durant de longues minutes pour libérer le bécyk.
J'ai donc décidé de faire confiance au gentil peuple de B5Pol.
(Anyway, je ne crois pas au vol. Il a sûrement fugué.)
Aujourd'hui, je perds plusieurs minutes par jour à marcher au lieu de rouler.
Ah oui, je te parlais de la rousse en rut qui s'est frottée sur toi...
Héhé...
C'était une Kilkenny et je l'ai bue.
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