Ma foi du bon yeu !...

Kessé qu'vous faites encore icitt, vous autres ?!... Vous avez rien d'autre à faire que de traîner sur les blogues ?! Saaaaaaaacréfice ! Peux vous en donner d'l'ouvrage, moi, si vous vous ennuyez...

Bon ok, je peux bien croire qu'il pleut - à siaut - encore une fois ! Une autre, je veux dire. Mais quand même !...

À part de ça, arrêtez de lire pis d'écrire : ça mène NULLE PART ! La culture, la réflexion, c'est comme le gros bon sens : PAS BON, CACA !! On ne nous en demande pas tant, chers concitoyens. Arrêtez de zéler ! Right now ! Ouvrez le téléviseur, mettez ça à 4-saisons... Switch à off... Booooooon... Tout doux, les neurones !...

Vous voyez ?... Ça va mieux, là ?... Kessé je vous avais dit ?

Pas bon, de penser.

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(Bon, y'a Louve qui me demande d'écrire un 'tit que'que chose... J'vas m'forcer un peu. Deux minutes.)

* * *

Parlant de penser...

D'habitude, je ferme ma yeule pis je paye sans broncher. Ça me dérange presque plus tellement j'en ai collectionné, de ces trucs. Évidemment, ils en ratent jamais une, synchros comme des horloges atomiques, avec autant de présence d'esprit que tu peux toi être distrait, comme une carte de fête à chaque fin ou lendemain de brosse, rendez-vous urgent, une pinata de joie parmi la foule des parcomètres boulimiques, un mot doux des forces de l'ordre, un télégramme de la fin du mois, un billet d'entrée gratuit pour le guichet automatique...

MAIS LÀ, VOTRE SEIGNEURIE, ÇA PASSE PAS ! Celui-là, votre Honneur, JE LE CONTESTE !!

Hèye, simonac, à 5 cents la minute dans leur bidule-chronomètre qui gobe les huards et les ours polaires comme une lolita, des suçons trois couleurs ou des papillottes bazooka, en plus du prix de la bière, qui est à jamais moins de 5 $ la pinte ! Ça finit par faire cher de la gorgée quand tu t'accordes une petite pause sur la terrasse à l'université après une grosse journée de boulot et de casse-neurones... Vous trouvez pas ?

En tous cas, celui-là, je le paye pas.

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Carcajou m'a retéléphoné hier... D'ordinaire, le dimanche, après sa fin de semaine de mauvais coups en ville, il retourne par chez-eux pour travailler sur son chalet, histoire de pouvoir le louer avant la fin de l'été... Mais là, il était à B 5 Pol, chez Chèvre hallucinée, le peintre ca-po-té (prononcez : Khà-potte-toéééééé !) du club des fous. Raccon le savait même pas. je me demande même si Chèvre le savait... On sait jamais avec lui. Rien n'est impossible et tout est imprévisible; ou prévisible... Enfin.

- Hèye, Coyote... Je m'en va vers Tadoussac ou peut-être plus loin, tu viens-tu me r'joindre ?...

- T'es malade. Y'annoncent 4-5 jours de pluie...

- Pis, ç'pas grave, ça ! Ça m'dérange pas, moè ... As-tu peur de t'ça ?

- Ben non, mais tant qu'à y aller, j'va attendre qui fasse beau un peu... Mais toi, comment ça ? Tu r'tournes pas travailler sur ta maison ?...

- Euuuuuh... J'pense que j'ai passé tout drette, cette semaine... Je vas la sauter, celle-là, j'cré ben...

- J'vois ça... Pis de toutes façons, faut que je me trouve des nouveaux locataires pour ma maison en Outaouais... Mes locataires s'en vont à fin juin. Juillet, c'est pour bientôt, j'pense, hein ? Commence à être le temps que j'enligne mes flûtes qui que j'entame des recherches de locataires...

- T'as en masse le temps...

- J'trouve que j't'un peu serré, moi...

- Envoye-donc, Coyote !... Y va y avoir plein de p'tites Françaises, des belles Européennes...

- Toi pis tes fantasmes ! J'te dis qu't'aurais fait un maudit bon vendeur d'aspirateurs, toi !

(...)

Contrairement à Sisyphe, il s'est lassé, a fini par raccrocher pour poursuivre seul son aventure vers quelque part vers l'Est...

Ça paraît pas comme ça, vite de même. Vous l'avez probablement même pas remarqué, mais je viens de faire la démonstration irréfutable, la preuve par quatre, que les années nous changent, nous transforment profondément, fondemmentalement. Avant, je n'aurais jamais été capable de résister à une pareille offre du vent...

;o)

* * *

Bon, retour au boulot, aux : "choses à faire"...