Mini tournée provinciale...

Trois jours chez Carcajou. On a fait de la construction. Toute une façade de son chalet trois étages, sur le bord du St-François, les grenouilles qui font quwîî quwîî quwîî, les dorés qui frayent dans le ruisseau, suivis des carpes, les outardes qui se chamaillent avec les malards, le vent froid, la pluie, et aujourd'hui le soleil... Je suis parti, y'avait pas une feuille dans les arbres; je reviens, du vert partout. C'est quoi ce foutoir ?! Hein ?! Qui s'occupe du décor, ici ? Un syndiqué qui dort sur la switch ?... Sacrés baby-boomers, va !

Carcajou m'a aussi proposé, sur éternel fond de débats politiques, une dégustation de bière à chaque soir : Wild Cat, Milwaukee et une nouvelle, la 53... Plus ça change !... Porc-épic s'achète une terre tout près de chez-lui, avec une baraque dessus qui tient à peine debout. Mais c'est l'exode des villes ?!

Pis moé su mon bord, m'a tomber dans l'fort !... Je cré ben que je vas zêtre obligé moé là d'envizager un retour à l'écol... Pour parfère ma formassion. Si je veux pas faire comme le Canadien et me faire imposer le golf ou quelque autre activité de consolation pour la deuxième demie de ma vie. (Euh, je me trompe de sport, là ?) Retour case départ; qui l'eût cru ?

Mais avant y'a un bouquin à écrire... Donc pause blogue bientôt les drouggies.

Merde, y'a Carcajou qui s'en vient à Kébek ce soir et C*** l'Innue qui veut nous revoir et nous présenter de la compagnie huronne. Si jamais il advenait qu'on prenne "in drink", j'espère qu'elle ne sautera pas sa coche comme la dernière fois. Parce que le coyote, ben il va décamper comme un lièvre, c'est moi qui vous l'dis ! J'ai rien contre les clichés, mais je ne suis pas particulièrement friand de mauvais westerns. Chacun ses goûts.

Bon ben, c'est ça.