lundi, juin 16, 2008

Comprendre...

Je tente de comprendre. Je ne sais même pas quoi. Ni pourquoi. Encore moins comment ça s'est fait. Ni même quand. C'est juste un constat, comme une ombre me suivant. Une pédale qui te permet de jouer la tonique et la tierce en simultané. Le présent, le décor et tout ce qu'il traîne d'échos, de réminiscences. De souvenirs ou même de choses qui ne se sont produites. Juste espérées parfois. Et remplacées pour la plupart par une soumise résignation. Une sagesse décrispée. Mais qui parfois crampe, à la vue d'un rêve offert à quelqu'un d'autre. D'un réel du genre idéalisé. Et pas que ça ! bien d'autres choses. Le tourbillon des heures, des heurts. Le glaçage de l'apparence devenu plus sucré que du sucre. De la sucramine. Sucraminable. Je me demandais juste l'autres soir où se terraient dorénavant ceux qui ne peuvent se permettre l'apothéose ?... je n'en voyais plus. Nulle part. Sur aucune des anciennes chaises de bois sur lesquelles on refaisait le monde et échappait de la bière en pichet... d'ailleurs remplacées par des tabourets beaucoup plus in. Une nostalgie. Un genre. Du contenant ? Du contenu ?... Faut peut-être pas charrier ! Le prisme du souvenir enjolive peut-être. Quoique. Au moins des possibles valsaient dans l'air. Des jeunes dans les rues. Du groove. Pas la richesse peut-être, mais une richesse de temps et suffisamment pour manger pendant, durant, en attendant. Un maelstrom naquit, affamé de vies amies. Je tente de comprendre le leitmotiv, je vous l'ai dit. Je n'y parviens pas. La chanson des métamorphoses. Intérieures. Extérieures comme le grincement de l'engoulvent ramoneur qui ponctuait les projets et qui ce soir ne réflète plus qu'un solide accomplissement vers nulle part, bouillabaisse de résilience, de hasards, de croisées ou de chemins suivis à tâtons. Et faudrait comprendre !?... Savoir. Quoi, où, comment ? Avec en prime une bonne idée du pourquoi ? C'est comme Marc, que j'avais pas vu en karaté depuis dix ans. Revenu d'un tour du monde, d'un tour de lui-même, de sa vie, de toutes les tentatives, d'un mariage, d'une business, d'un divorce, d'un questionnement... Puis de retour devant Sensei, à lui lancer au signal un kizami pour une démonstration à tous nous autres, pareils, tous revenus d'une façon ou d'une autre au point de départ, ou enfin, genre. Semblable. Comme des pelures d'oignons, toutes différentes, toutes le même goût, toutes parties du même oignon, vers le même coeur qui donne parfois mauvaise haleine, bonne ou mauvaise conscience. Mais la vitamine sereine, oi, fudo dachi ou autre. Le même temps, mais plus humide, ou moins. Ou moins de lumière. La même beauté en colliers sur la frange des rues, mais le souvenirs qu'on ne la digère pas, mal, que le met n'est pour personne, que le désir n'est qu'un prix, un néon destiné à flatter l'attention. Ou enfin, c'est le calcul qui s'est mal effectué. Et si c'est le cas, pourquoi ? On revient au questionnement initial, l'évacuation des eaux, la désubstanciation... désubstancialisation des choses à partir d'un point de vue unique, celui d'une ficelle qui fuit. Finalement le type est revenu, point de départ, différent et pourtant semblable. Moi c'est pareil. Peut-être plus fort et indépendant. Je ne chique plus d'attentes. J'essaye - tant que le néon ne me tombe sur le nez ! Je surfe. Mais ça demeure de la petite surface, inconsciente vraiment de la toute-spirale du Maelstrom. Et les amis et plusieurs joies se poussent par une force centripète, mais la ritournelle de notre essence elle se densifie par l'action centrifuge.

Enfin, genre...

Aucun commentaire: