MONTRÉAL - Robbert Fortin, poète et directeur de la collection de poésie "L'appel des mots" au sein de la maison d'édition de l'Hexagone, est décédé lundi à la suite d'un malaise cardiaque.
Dans un communiqué, la maison d'édition a précisé qu'il est décédé à l'Hôpital Notre-Dame de Montréal. Il était âgé de 62 ans.Il était devenu directeur de "L'appel des mots" en 2003, une collection consacrée essentiellement à la relève de la poésie québécoise.
Robbert Fortin, qui était aussi peintre et graveur, vivait à Montréal où il organisait fréquemment des récitals de poésie ainsi que des ateliers en milieux scolaires et universitaires.
Avec son troisième recueil, "Peut-il rêver celui qui s'endort dans la gueule des chiens", il a remporté le Grand Prix du Salon du livre de Toronto en 1996 et le Prix d'excellence de la Société des écrivains canadiens pour "Je vais à la convocation, à ma naissance", en 1998. Il a également été finaliste du prix Trillium en 1998 pour "Jour buvard d'encre".
En 2006, il a publié "Les dés de chagrin", son dixième recueil.
La famille recevra les condoléances au salon funéraire Yves Bolduc, à Saint-Victor-de-Beauce, vendredi, de 19h à 22h. L'inhumation aura lieu le lendemain à 10h.
(Merci Louise)
Eh merde ! Et une si belle journée pour apprendre ça !... Triste.
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Parlant de journée, je rêve ou c'en était toute une à plusieurs égards, malgré la belle température, ce soleil que nous attendions depuis près de six mois ?... Faut dire qu'en revenant d'un trois jours chez Carcajou, on n'est jamais tout à fait top shape... N'empêche, j'ai eu le plaisir de découvrir aujourd'hui que le chômage, quand tu penses à le demander, ben faut que tu le demandes aussitôt que ta job à temps plein finit et non plus de six mois plus tard... Car le montant de l'allocation, bien il est calculé seulement avec les dernières semaines de ton emploi - tant pis si elles étaient à temps partiel ! Donc tout l'été que j'ai passé à rusher pour sauver les fesses de Marie-Mold et de vos téléjournaux, ben il compte pour que dalle ! Par ailleurs, pour recevoir du chômage, il ne faut pas que tu sois aux études, (du moins théoriquement...) J'ai donc téléphoné à l'uqam pour signifier mon intention de prendre une session off, question d'épargner les frais, de un, de deux, d'être plus souple vis-à-vis tout ce qui pourrait se présenter pendant les prochaines semaines, que ce soit un retour à un poste à temps partiel, un contrat à temps plein, une bourrée sur le projet de maîtrise... de trois, de pouvoir au moins compter sur les revenus de l'assurance-emploi pour payer apparte, bouffe et internet. Or voilà, pour s'abstenter pendant une session, il faut, ou un billet du médecin, ou un contrat en bonne et dûe forme stipulant ton retour à temps plein sur le marché du travail de telle date à telle date et donc de ton impossibilité à toutes fins pratiques de te consacrer au projet ou au mémoire... Ce que je n'ai pas non plus, puisque je demande du chômage suite à une fin d'emploi... Fort heureusement, en tant qu'étudiant, j'ai pu et peux encore tabler sur la générosité des prêts et bourses et le surcroît de vision et d'encouragement de mon gouvernement distinct ! Ah non, j'oubliais, puisque je me suis commis à travailler l'été dernier, on m'a indiqué le banc de punition et j'ai dû me contenter d'un faramineux 100 $/mois - de prêt, va sans dire ! (forme et quantité d'aide qui m'ont bien entendu contraint à travailler à temps partiel !) Car, comme on me l'a bien écrit dans la réponse à ma lettre explicative à la ministre (ou interrogative, ou dérogative, ou interlocative, je ne sais) : il n'y a rien dans votre situation qui ne soit prévu par la loi.
Fiou ! Ça m'a rassuré.
Par ailleurs, je puis aussi me consoler en me disant que, du moins les fois où j'ai la chance de travailler, une bonne partie de mon salaire part en cachets pour le Dungeon Master... Quel talent, tout de même !
Ça c'est du filet.
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Mais toutes ces pécadilles sont bien insignifiantes en comparaison de la disparition d'un poète ou d'un soleil de retour au poste après presque six mois de béesse.
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