Eh oui, retour aux bonnes vieilles habitudes ! Rouler. Aller-retour Montréal, déménager un congélateur acheté ici à Kébek pour apparte Mtl. Suis parti de l'été tantôt, sandales, t-sirts et vélo. De la verdure partout. Plus un banc de neige dans les parcs. Sort de l'auto ici, les pieds dans la neige... On se rhabille, coat de cuir. Des images plein le cerveau. Comme sonné par un glas. Dooooooong ! Résonne. Raisonne. Toute cette frénésie. Ces visages. Ces corps. Ces humains qui ne se parlent pas, qui ne répondent pas quand tu leur parles. Des filles belles comme des annonces, seules dans des tours inaccessibles, qui ne te voient pas, ne te répondraient pas même si tu essayais de jaser. Juste pour le fun. Juste pour le plaisir d'avoir une conversation, d'essayer de dire des choses intelligentes avant d'avoir le rire mou d'alcool. La chaleur extérieure. Le bruit des pneus. Le bruit des autos. L'odeur de l'argent comme seul consensus au tourbillon de races, incompréhensible écosystème. Aigle perdu qui tombe, black out ! Les lumières à peine allumées, la douce voie inquiète d'une Brésilienne d'adoption. La poursuite, seul au pays solitaire du bar. L'impossibilité de nouer, juste nouer quelques mots dans une sorte de lumière. Weird, t'es weird. Reject ! Tros stone - c'est loin d'aider le sous-doué communicationnel ! Le vélo. Six mois d'hiver commer effacés, une parenthèse dans laquelle on secouait ses bottes y'a une semaine à peine. En fait, non : quelques heures, vu le changement de ville... que dis-je ? de pays ! De continent ! La poutine, comme dans le temps. Des serveuses jeunes maintenant. Fini les p'tites madames grognonnes tannées de servir des poutines à 3,25 $ à l'un ou l'autre ou à l'ensemble du club des fous ! Le temps a passé, disséminant la gang comme du poivre sur les crottes de fromage, piétinant une tombe au passage... Le retour, entre les nouveaux condos. Les autos qui débordent là où on ne trouvait que mon vieux Lemans... L'argent qui sort des fenêtres silencieuses, insonorisées. Le réveil étrange. La garderie. Mon seul effort au repeuplement, au filage de laine - tenter de me rendormir et d'oublier le tambour mural. Des pensées en vrilles. Des sensations en cascades. Des états d'âmes en giboulées. Je suis trop vieux pour ces montagnes russes. La frénésie dehors, mais reste un vague écho du silence du Fleuve pour perturber. La grande pièce débridée aux millions de premiers rôles se poursuit. Arcs solaires, stellaires et paillettes dans l'absence des mots. Le son mortifié. Le bruit.
Y'a trop de friture : je n'entends plus l'âme entre les secondes.
lundi, avril 21, 2008
Mtl - Kk - Mtl - Kk
Publié par
Coyote inquiet
à
6:12 p.m.
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13 commentaires:
Moi j'ai mal au coeur din balançoires, alors oubli les montagnes russes, jme vomi les papillons!!!
Ça sent l'printemps (et le condo neuf) sur Masson ces jours-ci!!
Bon short-sandales!
T'en fais pas : je suis à Québec sous la pluie et les 0 deg. cel. Mais content d'y être et d'entendre les oies et bernaches patauger sur les vagues !
L'ample et placide rythme de la nature...
Je suis présentement à Québec pour la job !!!
TABARNANE. J'ai enfilé les vêtements chauds que j'ai prévue pour le bas de fleuve Purée !
:o)
Je ne pourrais jamais vivre à Qc : on s'y gèle le cul!
Je ne sais pas si c'est des oies mais dans le ciel de Maskinongé y a plein d'oiseaux en V qui font "oua-oua" et atterrissent dans les champs gorgés d'eau au bord de la 40.
Ouais, Québec, c'est plus frais et il y a plus de neige un peu...
Oui Pat, ces oiseaux en "V", c'est "Au retour des oies blanches", ou des bernaches, ou encore des malards, ou des noirs, ou des becs-scie(s), (becs-scies ? bec-scies ?... bref, des harles couronnés), ou des...
;o)
Bien retourné au Royaume de la crêpe au sarasin ?...
Oui, Innée. Donc si je comrpends bien, il fait chaud à Montréal, c'est ça ?
Justement, un agent de l'aide à l'emploi m'a proposé une job de directeur du festival de la galette, ou quelque chose du genre...
Pas sûr sûr.
:-(
Ben en tout cas , à Montréal je roule en vélo pis j'ai chaud quand je monte la Berri, mais là j'suis à Québec aujourd'hui c'est un peu moins froid qu'hier, j'descends à Cacouna demain pour manger une poutine avec mes soeurs.
Salut l'homme en maitrise
Nancy.
Innée : Salut à toi, le dromadaire, salut à toi, Che Guevara, salut à toi, l'Iroquois !... Bon séjour vers l'Est.
Tu vois, Pat, rien ne sert d'étudier, ni de travailler et d'accumuler les expériences... Il suffit d'attendre que les jobs viennent à soi avec les années. ;o)) Hahaha ! Pat, directeur d'événement ! Hahaha ! Tu n'as qu'à répondre que tu mourais d'envie de participer cette année au concours d'ingurgitation de galettes de sarasins et que d'ailleurs tu t'es entraîné tout l'hiver à cette fin mais que ton poste dans l'administration de l'événement t'interdirait irrévocablement toute participation à la compétition...
;o)
Tu vas voir, j'vais leur organiser un sacré festival, iiiiii-aaaah! Go mon cheval!
Mon sens de l'organisation + festival = Louiseville se souviendra de moi longtemps.
Iiiiiiii-aah!
:-p
Iiii- hahahahaha !
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