(Qu'est-ce qui se passe cette semaine !!?...)
Colliers de fêtes. L'antre incorporée, franchise d'euphorie. "Je réclame, je réclame ! Une goutte de soufre !" une tourniquette de liberté. Un brasier orange qui perce la nuit, des rires assouvis et des promesses d'airain dans le regard des filles. De la neige et des étoiles et la table qui culbute au son de la casse. Tous les sourires du monde, écrits, chantés ou trinqués... Un téléphone d'elle, courriels d'autres et cristaux des échos comme des volutes de beauté enveloppées par l'écran de la nuit. Le retour au travail, sentiment d'importance qui rend la vie, la ville fiévreuse, tourbillons de destinées ou s'entrelacent nos rencontres, tapis de destins croisés, notre murale commune. Toutes ces chutes qui nous font bondir - sauteurs d'altitude en devenir, nous apprenons pied par pied à planer au-dessus des lames de pierre, le regard toujours tourné vers l'astre. Le vent gonfle nos spinakers, coléoptères transportés par la main gazeuse de la douce saison. Toutes les portes sont ouvertes et s'aérèrent aux points cardinaux. Tous les futurs au creux du poing, tel l'insecte qu'on emprunte à l'été. Triomphe de la patience et une sagesse partout comme une sève qu'on ne goûtait pas, diffusant sa perspective d'émail. La roue de la fortune qui tour...née de shooters ! Les sourires de Christine, Marilyne et Mathilde, la gentillesse de Claire, l'énergie d'une coloc tornade et la file sans fin de ses invités. Frénésie vibrante dans l'ancien mausolée de glace aux cérébrales empoignades. La classe de Noémie et d'Hana... La voix et le sentiment du cygne... éclats de possible et goût du réel, concert festif de saveurs... Mais le concret qui persiste dans son poids, impuissant face aux forces ragaillardies... Les aboutissements imprévus, l'écrit aimé ou l'amour écrit qui redonne, en retour... L'honneur plutôt sauf, apprécié des uns, picossé par d'autres; la tête rigide d'indifférence, magnétisée de liberté. Obstacles comme des tremplins de cross-country... Course jeune. Délires successifs et cascades de rêves... roulements des billes d'autrefois sur l'asphalte d'aujourd'hui, colorées de soleil... Menaces qui grondent à l'horizon des ondes, prosodie d'horreur, sur lesquelles crachent nos sourires insouciants...
La moindre goutte salvatrice, si précieuse à l'assoiffé... qui lustre pourtant la lèvre de chaque enfant.. convaincu d'espérance.
Plusieurs réels éclatent nos jours.
vendredi, janvier 18, 2008
Éclats
Publié par
Coyote inquiet
à
12:36 p.m.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
3 commentaires:
Un réel plaisir de te lire voisin.
Merci, chère voisine. Bon atelier d'écriture ce soir.
kaj;slkdjf;alksjdf
Publier un commentaire