mardi, novembre 06, 2007

Imprimer en tons de gris

La boîte de livre me fixe de travers, comme une mauvaise conscience. Les heures bousculent chacune criarde et infantile. Le but qu'on s'était fixé et le chemin retors qu'on a parcouru. la vie qui passe, petite et qu'on souhaitait déployée. Petits gestes, petits sourires, contraintes minutées à envergure colibri. Une drôle de paix qui s'installe, torpeureuse, assise comme le nénuphar de marais. Chaque jour sa ration de fer blanc, froid, luisant et sustentant. Conserve de vie. Ficellé comme Gulliver, résigné comme une souche...

Couper touts les fils et s'élancer d'une falaise. Les tonnerre et récif mesurant l'angle le plus droit. Radical. Voguer de vague en vague, le sel sur les lèvres. La vie sans manches, à bras raccourcis. Fuir sur un galop de tempête.

Un à un, les sens enfin graciés.

De l'ascenceur bondé.

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