çà et là...

Je prenais une bière ou douze avec Aigle perdu hier soir au Boud. Je suis allé fumer une cigarette, même si je viens de passer près de quatre jour sans fumer au début de la semaine. À cause de cette foutue sinusite qui be fait barler du dez....

Elle était bonne et je savourais l'air tiède d'une sommes toutes plutôt belle soirée d'automne, lorgnant distraitement les passants et méditant par ailleurs sur les événements que vous connaissez, puis une bande d'Anglais-Anglaises passent et je vois une mignonne se détacher du groupe et foncer vers moi...

- Bouswâââw, vous passe une beau soâwww ?

- Oui je passe une belle soirée, et toi ? You're from England ?

- Ooooh you speak english ?...

- Ben oui.

Puis une de ses copines est revenue vers elle avec mission de la ramener dans le droit chemin de Mont-Royal. Mais elle a eu le temps de me sauter au cou, de m'embrasser et de me lancer...

- Bye

, avant de poursuivre sa vie en m'abandonnant dans mon escalier, en pleine mi-brosse.

Je sais, c'est tellement rien. Mais ça fait tellement de bien.

Un coup de baguette magique sur l'humeur. Les femmes sont magiciennes...

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Le blogueur, le jeudi soir : ouais... j'ai le goût de rebloguer, mais plus sur le même nom de plume...

Le barman, le même soir : Ben prend-toi un nom de poil, d'abord...

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Pas de nouvelles de Mme ex-porc-épic... Je sais qu'elle est à l'hosto et que les petits chasseurs de 18 et 19 ans sont allés lui porter des fleurs... Je sav ais pas que les anges-gardiens cachaient leurs ailes sous des dossards.

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J'ai déposé mon projet et signé avec mon directeur de thèse : je dois tout reprendre à zéro; rien de récupérable dans ma maquette. Tant qu'à y être, je crois que je vais essayer un nouveau langage. Php/mysql, y'en a marre ! C'est du chinois. Je penche pour Ruby on Rails, d'ascendance Ajax. Enfin, qui vivra verra.

J'ai fait du Protools toute la journée hier, avec granulation sonore, filtres, automation, exploration des plugins gmr développés par Chion et sa gang à Paris. C'est à peine croyable tout ce que ce logiciel peut faire.

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Un appel sur mon répondeur ce matin : une autre entrevue à Radio-Canne, pour les nouveaux médias cette fois... Qui sait ?

En passant, si jamais quelqu'un vous dit qu'on se le pogne à R-C, fonctionnaires peinards et barricadés, bien sachez que cette personne vous dit n'importe quoi ! J'ai rushé pendant quatre mois cet été. Tous les jours, toutes les heures, sauf quelques rares exceptions. Heureusement, l'équipe était cool et de commerce agréable - j'aurais pas été capable de toffer sinon ! D'ailleurs, vous savez quoi, je crois que c'est mon subconscient qui ma fait sauter tout croche de mon vélo, une poutine dans la main et me tordre la cheville jusqu'à m'en déchirer des ligaments et me faire marcher un mois en béquilles... Mon corpas réclamait du repos, un break, un oeil au centre de l'ouragan. Bon, y'avait un peu d'alcool, j'avoue, mais ce n'est que le prétexte qu'a trouvé mon inconscient pour me garder au lit une bonne semaine, la patte en l'air enrobée de glace, le pied bleu comme un mort. La poutine ? Devinez, j'ai réussi à la sauver par une acrobatie rocambolesque. Mais pas la cheville.

J'ai réessayé le karaté cette semaine. C'est trop tôt. J'en ai pour des mois, voire un an avant que ça revienne. Paraît que ça ne revient jamais tout à fait, à vrai dire. Anyway.

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Il fait beau. Je crois que je vais emmener mon laptop avec moi à Lac Mégantic, je pourrai travailler sur le site web de mon ancien employeur en Outaouais. J'enseigne à Québec en début de semaine aussi, je serais dans le coin... Je voulais passer voir la maison de Brisebois en descandant, mais il reçoit ce week-end - le célébrissime festival de la galette de sarrasin ... (Ils ont les chapeaux ronds, vive...)

Oups, j'y pense, j'ai laissé mon vélo sur Mont-Royal, moi !...

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Le barman, hier : sais-tu pourquoi les Chinois jouent pas au hockey ?

- Euh... non...

- C'est parce qu'ils s'ouvrent un dépanneur à chaque fois qu'ils passent dans un coin...

- Je sais pas... Je suis pas vraiment le hockey...

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J'ai revu Josée hier au Boud. Elle arrivait tout juste du Yukon. Les bagages encore dans la jeep. Elle travaille sur la rivière ... le Fleuve Yukon en amont (ou est-ce aval, plutôt, m'en souviens plus; longtemps que je suis passé par là !), bref, au Nord de Dawson, contrôle des stocks de saumon. Keta, Sockeye, Coho, ... deux autres aussi... Fait déjà sept ans qu'elle fait ça. Revient passer quelques mois, semaines ici, puis tour en Asie, puis retour qqs semaines, puis redépart pour le cercle polaire, seule au fond des bois. Petit bout de femme, blonde et minuscule... Mais y'en a dedans ! On a travaillé ensemble à 70 km dans le bois, près de LaTuque, l'année où j'habitais sur Brébeuf, juste avant de m'exiler en Outaouais... On est parti du motel à 5h00, malgré la tempête qui commençait - on était en retard sur tout le carottage de bouleaux jaunes qu'on devait faire avant Noël... Les carottes restaient prises dans le bois gelé - je devais parfois couper des centenaires pour récupérer la dispendieuse carotteuse qui permettaient de remplir les cases des excels statistiques. Puis la tempête a commencé. Sérieusement. Soixante-dix kilomètres dans le bois. On entendait les camions sortir du bois. Des gars dans leurs gros pickups haut sur roues nous avaient mis en garde d'ailleurs sur notre chemin de ne pas nous enfoncer plus loin... Eux sortaient du bois ! Et nous n'avions qu'un petit jeep pas de taille avec leur véhicule... Mais non. On avait du boulot à faire. Je vous ai dit qu'elle est vaillante, de plus. Sauf qu'on a fini par avoir peur un peu et vers 8h30, on s'est dit qu'il était plus sage de partir tout de suite et de ne pas risquer de rester pris des jours dans le bois, pas équipés pour de longs séjours et avec un simple lunch... Le prévisible arriva : on est resté pris dans une côte. Ça nous a pris deux heures nous déprendre ! On pelletait - le vent remblayait aussitôt ! Noirs d'eau ! je vous jure, je connais bien des gars qui seraient incapables de fournir l'effort que ce petit bout de femme a fourni pour qu'on finisse par se déprendre de là sans tomber dans le ravin vers lequel la jeep glissait, puis à monter la maudite côte sur les quatre roues... On l'avait échappé belle.

Bref, Josée était là hier et c'était cool de prendre une bière ensembles.

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Merde ! Vous savez quoi ? J'étais seul dans le bloc où j'habite depuis mai. C'était tranquille comme à la campagne. Mais les nouveaux locataires emménagent en bas. Ben siboire ! De tout le monde qui se cherche un appartement dans Montréal, ben mon proprio a encore trouvé le tour de trouver des osties de morons ! Ça saute aux yeux. Ah non, pas un cave à gros bras qui va me faire écouter son hockey ou sa lutte au travers du plancher encore une fois !... Siboire.

Maudit proprio à marde ! Dire que j'ai tout refait les planchers de l'apparte en mai - à mes frais !

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J'allais dire qu'il me reste une chambre inoccupée dans mon apparte et que je pourrais prendre un chambreur si quelqu'un se cherche quelque chose... Mais ça ne sera plus tellement vendeur, là, mon offre, je le crains...