9 ème

Merde, je l'ai ratée. La neuvième. De Beethov. Hier soir. Kent Nagano et OSM. Télévision et radio simultanées. Ce devait être magnifique...

* * *

Deuxième belle journée de suite. Tiens, on dirait que l'été se décide à commencer, finalement !

* * *

C'est étrange : quand on a beaucoup à faire, on n'a plus rien à dire on dirait. C'est peut-être bien fait, finalement.

* * *

Ma grand-mère, hier, après une fin de semaine de corps, de funérailles et d'enterrement de mon grand-père, son mari :

- J'ai rêve que grand-papa était décédé...

Ouf. Pas sortis du bois.

* * *

Les cours de maîtrise commençaient hier. À Montréal. Mais j'enseignais ici, de mon côté, à Québec. Finalement, commencé le programme en foxant mes cours... Toujours pas trouvé où crècher. Enfin, à moyen terme.

* * *

C'est curieux, mais pas impossible que ce blogue en soit à ses derniers milles. Pas que je veuille me faire tirer l'oreille. C'est juste comme si un pan de vie s'achevait, une perspective s'évanouissait pour être remplacée par une autre. Comme si je repartais à zéro, que j'avais tout à constuire, à reconstruire. Nouvelle architecture pour une nouvelle époque. Un angle moins individuel aux choses. S'insérer dans la ronde tapageuse. Et le soir, dormir tout simplement parce que c'est l'heure, pantouflé d'années vaincues. Placer une croix sur la tombe du rêve mais conserver la jonquille blanche en boutonnière. C'est la mort d'une rivière, l'apaisement d'un tumulte, mais la participation nouvelle au Fleuve implacable... Une eau qui se souvient moins du goût du lac, et qui déjà se sale de son océane destination... Et si c'est valable pour tous, ce devrait l'être aussi pour moi.

Maturité, peut-être. Tout simplement...

* * *

Bon ben, la pile d'examens me regarde toujours de travers.

- Luke, je suis ton père. Tu ne peux échapper à ton destin...