Tenez, je tâtonne sur une nouvelle version de mon récit-chronique... Ça démarre mieux ?
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J’ai quand même connu une drôle de fille...
La vie est un étrange rock’n roll
N’empêche, vous ne trouvez pas qu’on en arrache dans la vie, vous ? Pas facile, des fois, de s’y retrouver, non ? Bon, d’accord, je vous le concède : la vie est un spectacle indicible et la plus improbable des prestations du chaos cosmique. Par conséquant, c’est sans doute un insigne privilège que d’avoir son nom sur la liste des invités, tel que la plupart en conviennent. On s’entend là-dessus. D’ailleurs vous avez raison : on ressent tous un jour ou l’autre cette joie d’être, profonde et reconnaissante, cette jujubilation d’exister… Quand on cesse d’être malade. Lorsque le premier souffle du printemps nous tousse dans les cheveux après le long hiver. Quand un enfant sourit sur les genoux d’un père Noël à temps partiel dans le brouhaha d’un centre d’achats, la première fois où elle t’a embrassé…
Mais tant qu’à faire si fort, ç’aurait pu être achevé je pense des fois. Le site aurait du être terminé avant sa mise en ligne. Surtout au plan du scénario, bordel ! Moins touffue, la trame. Moins confuse aussi. Je ne le sais pas, moi ! Intrigue plus serrée, plus relevée; moins de temps morts; d’avantage d’action et de grands sentiments; plus de cul, à la limite ! En tant qu’acteurs, ce serait bien aussi que le réalisateur nous rappelle à l’occasion où exactement il veut en venir… Ça nous aiderait à conserver une certaine conviction dans nos scènes. Mais le problème, surtout, ce sont les autres moments… Aussi récurrents que les premiers, si ce n’est davantage. Et je suis sûr que vous les connaissez tout autant !
On dit que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin. Juste aussi qu’on ne commande jamais le bon plat au resto alors que notre voisin de table en a eu, lui, la sagacité. Au gré des hasards, des quelques opportunités qui s’étaient présentées, des choix posés, des efforts fournis ou feints, des erreurs répétées, j’étais malgré tout parvenu à un quotidien supportable. Sporadiquement du moins. Pas le grand bonheur, encore moins la fortune ou la gloire; juste la diète suffisante pour passer au travers l’existence sans mourir d’inanition avant la tombée normale du rideau. Enfin, en respectant la barre stoechiométrique de nos capacités à prévoir (calculs)… Mais il y a des hypermétropes qui ne voient que de loin et j’en fais partie. J’en FAISAIS partie !... Assurément pas une sommité ou une vedette donc. Rien pour avoir la grosse tête ! Encore moins un de ceux dont l’absence défigurerait le monde. Mais pas le dernier non plus, je ne pense pas. Tirais le diable par la queue comme plusieurs, mais mangeais à ma faim la plupart du temps, dormais au chaud trois saisons sur quatre, rigolais, buvais parfois… pour ne pas dire régulièrement. M’arrivais même de baiser ! Ce n’était pas suffisant semble-t-il.
Un jour l’occasion se présente. On vous offre ce billet pour l’autre bout du monde. Un navire arraisonne (appareille) et déjà un franc Ouest gonfle ses blanches voiles. Faut faire vite ! Presque sauter du quai au pont, baluchon à l’épaule, la passerelle qui se cambre comme un plongeon sous nos pas. On a peu de temps pour réfléchir, peser le pour et le contre. D’un côté, il y a le connu. Tout ce qu’il a de réconfortant et d’exaspérant. La famille, les amitiés, une certaine forme de sécurité et de continuité. Ta mauvaise réputation aussi, dont tu ne cesses d’être l’artisan et la victime. De l’autre, une rupture, une multitude de futurs possibles, comme au sortir d’une peine. Échapper à la médiocrité, cette cage rouillée emprisonnant ta vie. L’aventure, la fortune, le succès rêvé. Nouveau départ. L’amour peut-être, qui sait ? Ô toi, plus irrésistible des chants de sirènes !…
Il existe des sauts quantiques dans notre existence. Des moments ou périodes que l’on traverse et après lesquels on n’est plus exactement le même. On saute à un autre niveau, comme l’électron. (Deutérium) On devient un isotope de soi-même, comme une eau alourdie, densifiée. Et on ne revient jamais en arrière. On devrait nommer de telles étapes. Quand on a la lubie des mots, comme moi, on s'asseoit et on le fait.
Cette période portera indiscutablement le nom d’une femme : Sarah-Lune.
La vie est un étrange rock’n roll – part II
Encore aujourd’hui, après tout ce temps, j’y repense du bout des neurones comme on se remémore un traumatisme. Et lorsqu’il m’arrive de penser à eux, les premiers mots qui me viennent spontanément à l’esprit sont : bande de faux culs !...
On m’avait pourtant bien mis en garde à leur sujet; leur réputation court sur la surface du globe. Mais bon, toujours plus fin qu’un autre, moi; un peu comme eux, d’ailleurs ! De plus, paraît qu’ils avaient changés. En mieux. Qu’on leur rabattait les oreilles de publicité les exhortant à bien se comporter, à s’astreindre individuellement au civisme afin de continuer collectivement à jouir des retombées du tourisme. (À mon avis, sans pace-makeur touristique, ce pays-là exploserait comme un œuf sur le carrelage !) Bref, qu’ils s’étaient améliorés suite à un méthodique endoctrinement médiatique. Qu’ils s’étaient humanisés, civilisés. Et en plus qu’ils nous aimaient particulièrement, nous, les « Canadiens » ! Après tout, au nombre d’artistes qui font fortune chez eux, devait y avoir un fond de vérité…
De toutes façons, et ce malgré toutes les mises en garde des copains vis à vis mon projet, j’étais rendu là : à partir. Toujours plus loin. Quand on a fait le tour d’un endroit, faut aller ailleurs, non ? Il y a sûrement quelque part un pied inconnu qui rêve de botter ton nouveau cul… Rien ici n’avait été à la hauteur de mes attentes (espérances). Pas grand-chose d’exceptionnel là-dedans; je suis loin d’être le seul à qui ça soit arrivé ! C’est peut-être en grande partie ma faute : rêveur incorrigible, j’ai sans doute toujours placé la barre plus haut que ne saute de fait la réalité. Idéalisme ? Perfectionnisme ? Case en moins ?… Va savoir !
Le contrat m’était tombé dessus un peu comme par magie. Prédestiné ? m’interogeai-je. Trouvé dans Internet sur un site d’emploi. Avais postulé négligemment, le plus simplement du monde, sans lettre de présentation ni rien d’autre que mon c.v. en document attaché, lui-même troué d’inexplicables vides comme un panneau de bord de route sur lequel le manque de spécialisation a déchargé son .12 dans un geste d’exaspération et de désoeuvrement. Je m’étais dit : « aucune chance… », attitude devenue habituelle, après confirmation par plusieurs années d’échec. Ici, normalement, on exige de la compétence ou de l’expérience, voire de l’efficacité, dans un poste avant de considérer ta candidature. Là, et pour la première fois, on n’en faisait pas même mention. On se fiait au potentiel, on traquait le possible. Enfin, un minimum d’expérience suffisait apparemment. C’est la maison qui t’offrait le premier barreau de l’échelle; étrange, non ? J’ignore si le léger décalage technologique subsistant entre nos deux pays peut en avoir été la cause, mais on accordait aux informaticiens d’ici une plus-value nous rendant hautement monnayables. Il va sans dire que, dans mon cas, cette surenchère n’avait aucune raison d’être. Mais bof ! je n’allais pas faire de chichi et cracher sur l’occasion. J’étais mur pour un changement, et on m’en offrait tout un ! Sur un plateau d’argent, qui plus est. Mon titre de technicien junior, ronronnant tout juste, tel un chaton vulnérable, du jour au lendemain, se métamorphosa en gros matou ronflant d’ingénieur de niveau intermédiaire… Bon, pas vraiment de quoi se péter les bretelles, mais tout de même ! Dans la vie, où chaque journée est bien souvent meilleure que la suivante, les améliorations ne sont pas monnaie courante et surprennent toujours agréablement.
- Vous trouvez pas que vous y allez un peu fort ? Faut quand même que je livre la marchandise ! avais-je objecté par principe.
- Non non, pas du tout, ça s’inclue dans le cadre normal de la nomenclature française en fonction des prestations qui te seront attribuées dans le contexte des missions conférées et dont tu t’acquitteras selon les modalités usuelles et déterminées par l’entreprise lorsque placé en clientèle…
- (Hèye, wo, de quoi on parle ? On parle-tu encore d’une job ?...)
Eh bien non, justement. On parlait d’un emploi. Nuance. Pour un travailleur autonome ayant un parcours aussi terne et décousu (erratique) que le mien, un élément aussi moyen de sa génération que je le suis mais dont la situation précaire constitue par ailleurs un échantillon beaucoup plus représentatif de sa génération, entendre de tels propos, cette terminologie inouïe, avait de quoi me laisser perplexe, voire ému…
- Tu n’as qu’à signer ici…
En relisant, je dus réfréner une larme… Contrat d’un an. Bon salaire. Statut de cadre détaché qui te soustrayait des griffes de l’impôt. L’employeur qui te payait le billet d’avion et deux semaines de chambre d’hôtel à l’arrivée, le temps que tu retombes sur tes pieds, te remettes du décalage et procèdes à ta recherche d’appartement.
Le diable peut avoir une sacrée belle voix !
Six heures d’avance sur son karma
La vie ce n’est pas comme dans un bouquin : il est rare que la démarcation entre les chapitres soit claire, perceptible même. D’ordinaire, on ne sait jamais exactement quand une période se termine et l’autre s’entame. C’est flou. C’est un peu comme pour la météo, les saisons. Les entre-saisons, plutôt. Ce n’est plus l’hiver; il pleut, c’est bleu… Puis un matin, le soleil resplendit et l’été éjacule sur les t-shirts et terrasses. Bon oké, on fixe des dates, précises et incontestables, avec des preuves scientifiques. Des solstices ou des équinoxes les vingt-et-un vingt-deux à telle heure tapante. La raison à sept ans, l’adolescence à douze ou quatorze, la maturité à dix-huit, la retraite à soixante. On a beau baliser le temps et nos vies avec un soucis maniaque, reste que l’un comme l’autre échappent fondamentalement à notre contrôle et se foutent éperdument de nos conventions (diktats). Des courants marins colossaux se jouent de nous sous cette rassurante turquoise. C’est plutôt une suite d’épisodes épars, sans connexions apparentes, des phrases pilées comme des patates. Et ce n’est souvent qu’après coup, avec le recul, que s’estompent les aplats de couleur et qu’apparaît le tableau, que tu découvres les fils qui reliaient directement entre eux les événements et te les faisaient traverser, te contrôlant aussi strictement que des cordelettes de Pinoccio en bois. On est de drôles de marionnettes, des fois… Pensantes, aimantes… Mais des marionnettes quand même. Des marionnettes du hasard, ou du destin. Comme si d’étranges forces se disputaient le contrôle de nos gestes et la direction de nos petits pas percutants. À droite, à gauche; en avant, en arrière… Sans doute pour cela qu’on a l’air d’éternels néophytes dans l’art de vivre, qu’on a l’air si con.
Mais cette fois, ce n’était pas du tout le cas. La coupure était on ne peut plus évidente. C’est ce que me faisait remarquer Rob, mon pote Innu de Betsiamites dont la silhouette se calque sur celle d’un frigo, lors de notre sweat à mon dernier voyage en bas; sweat au cours duquel je lui avais fait part de mes intentions.
- C’est comme si tu rebâtissais une nouvelle cabane pour vivre… Pourquoi t’es pas content de ton campe pis tu veux toute le détruire ? me lança-t-il gravement de son accent nasillard et chuintant, tout en me passant la tresse de sauge boucanante, afin qu’à mon tour je purifie mon esprit.
J’essuyai une coulisse de sueur. Trop tard : l’œil me piquait. Ou encore : c’était toute cette fumée…
- Insatisfaction, disons. J’ai trouvé l’hiver crissement long dans mon apparte glacé pis j’ai pas l’intention d’en passer ben ben d’autres comme ça.
- Pourquoi t’en a pas profité pour écrire ? C’était le temps ! C’est pas ça que t’as toujours voulu faire - écrire; c’est pas ça que t’as toujours rêvé de devenir - écrivain ? En tous cas me semble que c’est avec ça que tu nous a tout le temps cassé les oreilles !...
- Bull shit, Rob ! J’écris plus, tu le sais; je te l’ai déjà dit… De un, tout a été dit; pis par des gens capables de le faire crissement mieux que moi. Y’en a déjà une chiée, de livres; de chefs d’oeuvre même ! De deux, ça change rien; ç’a jamais changé quoi que ce soit dans la marche des hommes. Pas plus qu’à la sauvagerie du monde, si tu me permets l’expression, ou à l’injustice aveugle de la vie. De trois, avant de rêver gagner ma croûte avec mon écriture, ben y’aurait fallu que je le reçoive en quantité suffisante, ce talent-là, ce talent d’écrivain-là. Je l’ai passablement essayé, non ?... C’est obligatoirement pourri, ce que je ponds, sans ça il me semble que j’aurais bien fini par en avoir un bon écho à un moment donné ou un autre, non ? En quarante ans !... Pas rien que des refus ou des silences tous azimuts ! T’es pas d’accord ? C’est mathématique, me semble. De l’algèbre booléenne de base.
- Ah, tu sais, moi, l’écriture pis les livres, avec ma cinquième année… C’est toi qui le sais; c’est toi la bolle ! Sauf que je remarque qu’on dirait que t’essayes plusse de te convaincre toi que de me convaincre moi…
- Ah, bull shit, Rob ! Tu me fais chier… De toutes façons, j’en n’ai plus rien à foutre de l’écriture ! La profession de poète maudit, c’est fini. J’veux plus rien savoir. Non Rob, je te le dis ! Ça fait longtemps que j’ai pas eu une pareille ouverture de porte : un travail, avec un vrai salaire, sur un nouveau continent, dans une nouvelle ville… C’est pas tous les jours qu’on t’offre une chance de repartir à zéro de même. Je recommence à neuf, Rob ! Une nouvelle vie ! Une nouvelle vie…
- C’est ça que vous comprenez pas, vous autres, les blancs…
- Hèye, pas de « les blancs » avec moi, veux-tu ?... Tu sais très bien que j’ai l’âme encore plus rouge ou noire que la tienne. La seule différence entre toi pis moi, c’est que j’ai moins pris de PCP !
- Comme tu veux. Ce que TU comprends pas, d’abord !... La vie, c’est pas comme une traque de chemin de fer; c’est comme un cercle. Tu penses que tu vas changer de traque, que tu vas repartir vers un nouvel horizon plein de soleil d’Est… Peut-être que ça va aller mieux, matériellement. Un bout de temps, en tous cas. Mais tu vas juste tourner plus vite sur le rim de ta roue au lieu de t’en aller là où ça se passe, dans le centre, pis de devenir, d’être ce que t’es… Vas-y ! Pars d’abord, si c’est ce que tu veux. Fais ce que t’as à faire. Faut probablement que tu partes pour mieux revenir, que tu te perdes au milieu de la forêt, loin des tiens pis de ce que t’es pour apprendre à retrouver ton chemin. À TE retrouver…
Balivernes d’indien, j’ai pensé.
- Ta gueule, Bouddha, avec ton samsara !... De toutes façons, plus j’y réfléchis, plus je pense que je vais y aller. Ma décision est presque prise. Ça fait qu’arrête donc de gaspiller ta salive… Repasse-moi donc la tresse de sauge, s’il-te-plaît. Pis le joint, tant qu’à y être…
On a plongé dans la Papinachois glacée, puis on est allé pêcher quelques mouchetés dans le rapide, juste un peu plus bas de l’endroit où on avait ramassé les sept grands-pères qui nous ont tant fait suer. On s’est rallumé un feu près du chalet et, quelques bières plus tard, on les a fait rôtir sur une vieille grille toute carbonisée au-dessus de la braise et on s’en est délecté en terminant la vingt-quatre. Au matin, je suis reparti pour Montréal en repensant à tout ça…
Il y a Sandra, qui, elle, croit à l’horoscope. Elle prétend que les planètes influencent non seulement nos attitudes, humeurs, gestes ou décisions, mais aussi les événements eux-mêmes. Juste avant mon départ pour la Côte, on s’est croisés et on a pris une bière sur Mont-Royal. En apprenant ce qui m’arrivait, elle m’a un peu questionné puis m’a révélé que Jupiter logeait dans ma maison natale et que cette offre n’était autre chose qu’une une fleur de sa part. Mars, quant à lui, dans mon secteur voyages, devait me pousser à relever le défi et à entreprendre l’aventure… Bon ! Pluton et Saturne qui ont décidé avant moi du genre d’année que je vais passer, astheur ! N’empêche qu’elle avait raison.
- Tu veux-tu que Dionysios t’en offre une dernière, Miss Flyée ?
etc.
mardi, mars 14, 2006
Second début...
Publié par
Coyote inquiet
à
11:15 a.m.
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6 commentaires:
Salut Coyote!
Je n'ai pas tout lu car le texte m'agace dès la première phrase. Tu t'adresses au lecteur et je n'aime pas ça. C'est toi l'auteur, Dieu, tu dis ce qui est et that's it. Tu n'as pas besoin d'approbation... Ça fait loser sinon, non? Une question de goût mais je ne te le conseille pas.
Merci de ta franchise, Pat. J'avais pensé à un effet voix-off comme en cinéma, ou tu interpelles le lecteur (spectateur). Mais fort possible que ça ne marche pas... De toutes façons, ce texte, finalement, après une bonne semaine à me casser la tête dessus en vain, je pense qu'il est à jeter aux poubelles ! (ou à conserver as is, dans sa forme impubliable et sans genre identifiable) Better luck next time.
PS. Je pars vers l'Est, chez Carcajou. J'irai faire un tour chez vous si vous êtes libres.
...
Bon! Moi, j'ai tout lu car le texte me happe dès la première phrase.
J'aime beaucoup cette idée du scénario, du réalisateur et de la motivation des personnages; un acteur sait toujours où il va, ce qu'il veut, pourquoi il fait ou dit telle ou telle chose, sa motivation profonde, il connait le sous-texte par coeur!
Ça va pas non? Le jeter aux poubelles?
Pfff! Wo! Non mais...
Juste pour ajouter...Quand j'ai publié mon premier commentaire, le tien n'apparaissait pas encore. J'étais à lire et relire ton texte: je trouve ça très bon. Et je trouve que tu devrais pousser dans le sens de ton idée de voix-off. Et l'explorer à fond. Ça vaut la peine. Vraiment.
J'aime beaucoup l'idée (la grande idée) des sauts quantiques aussi. Les changements de chapitre pas nets. Oui...
Merci Lumières.
C'est toujours rassurant de savoir que tous les goûts sont dans la nature. Ce qui peut plaire à l'un peut déplaire à l'autre.
Je vais laisser dormir tout ça et méditer sur la façon adéquate de rendre l'effet voix off. En fait, je vais laisser mon subconscient méditer là-dessus pendant que je poursuis ma tournée de l'Est... On n'est jamais si fidèlement servi que par son inconscient. ;o/
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