vendredi, mars 24, 2006

Citations

« Un écrivain est quelqu'un qui possède les fondements de la langue française, qui lit ses contemporains, qui regarde par la fenêtre tous les jours et qui a la capacité d'analyser le monde dans lequel il évolue. Il joue de la langue avec tout ce qu'elle offre de subtilités. Il peut écrire de la poésie, des textes d'opinion, des romans parce que les mots proviennent de l'intérieur. L'écrivain est un auteur certes, mais l'auteur n'est pas nécessairement un écrivain. » (Francine Allard)

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« L'écriture rend au temps sa liberté, à l'espace ses ailleurs. »

Référence : Jours de sable, Hélène Dorion, Collection Ici l'Ailleurs, Leméac, 2002, 137 pages, ISBN : 2-7609-6503-1.

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Pour l'écrivain, ce qui est réel, c'est la vie telle qu'elle s'écrit, car ce qui ne se traduit pas en mots n'a pas de poids. Voilà la leçon que Flaubert essayait de transmettre à ses lecteurs ; l'absolue vérité du texte face à la réalité relative de l'existence. Il arrive néanmoins que, lassé, l'écrivain se satisfasse de cette réalité relative et qu'il envoie promener Flaubert. [p. 103]

Référence : Le sourire d'Anton, André Major, Les Presses de l'Université de Montréal, 2001, 207 pages, ISBN : 2-7606-1821-8.

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« Enfin, tout le monde semble avoir oublié qu'un véritable écrivain, celui chez qui écrire est un besoin profond, ne le fait pas comme il veut, mais comme il peut. Il écrit comme toutes les fibres de son être le lui dictent. Le choix même de l'anecdote sur laquelle il greffe ses expériences personnelles est significatif. » (p. 171)

« La vraie littérature est spontanée et répétons-le encore, toute littérature digne de ce nom est le reflet d'une mentalité, d'une époque, d'un milieu...» (p. 171)

Écrits et parlés I, 1. Culture, Gérald Godin, édition préparée par André Gervais, l'Hexagone, Coll. Itinéraires, 1993, 435 pages, ISBN : 2-89006-463-8.

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« Un écrivain qui ne publie pas n'est pas un écrivain. Je ne suis donc pas un écrivain et n'en serai jamais un. Ce qui ne m'empêche pas de prendre un plaisir fou et solitaire à déverser sur le papier mon existence folle et solitaire. » (p. 18)

« Je n'aime pas les livres qui savent qu'ils sont plus intelligents que moi et qui l'affichent, alors pourquoi m'entêter ? » (p.47)

Référence : Le cahier noir, Michel Tremblay, Leméac/Actes Sud, 2003, 257 pages, ISBN : 2-7609-2356-8.

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1 commentaire:

Loïc Piton a dit...

Beaucoup de fraicheur dans vos mots...Même s'ils sont empruntés, merci de nous les faire partager.

Signé : Un coucheur de mots sur papier.