Quêter le courant quand les algues s'enracinent sur notre plongée
rire dur comme l'acier qui éventre
les feuilles au vent mauvais dansent en rythme magnifique
la trahison est un mouvent de masse à l'horlogère mécanique
il existe des heures sans nom
dans des mois sans nom
des vies sans nom
l'inexistence existe
comme un cri sans son
lancé à la face de la lune
entonnoir à l'inextinguible soif
qui digère la lumière
les rêves ne pèsent rien
mais leur effondrement défonce les galaxies
une vie...
la bouée et l'enclume diffèrent en nages
cabrioles de surface /
descente morbide -
(noirceur des choses
turbidité glaciale à l'arrivée
et l'oeil hagard des poissons de fond pour unique félicitation)
Hauts les coeurs, machine de tous métiers
rouages aux cent visages
distribue la circulaire du bonheur !
Au coin d'un parc
sous le parapluie de saule
seul
un banc public pleure une rosée mate
mardi, février 07, 2006
sans nom
Publié par
Coyote inquiet
à
4:44 p.m.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)

1 commentaire:
J'adore ton vers qui parle des rêves. J'aime la forme que tu donnes au mots en général mais cette extrait ma vraiment touché. Merci !
Publier un commentaire