dimanche, janvier 22, 2006

À la tienne !

Hey, long time no see'n
À la tienne, trouduk !
Aux nuits sans rêve comme seule vacance
A la famille effritée de réel
A la famille effritée du réel
à l'ombre allongée
à l'aise qu'elle développe sur les coussins d'années
à l'amante sans calcul, la femme sincère
au politicien franc
à la loyauté des coeurs...
à la maladie d'impossible
à l'intention récompensée
à la justice de tous côtés
à l'indifférence gagnante
aux sentiments mortifiés
à elle et à tous ses visages
à la loi obscure, partout éclatante
au frigidaire blanc qui gargouille, vide
au ciel bleu et à tous les décors de pendaison
à l'argent, sourire de chrome et aux vulves en vente
au doux poison, qui carbonise
au jour sans sucre
aux desserts spectraux sur la table intangible
à l'accolade du vice comme unique mortier
à l'attroupement des sens
à l'imbécile fleur d'âge et son lancinant traitement
aux rêves appris par choeur
aux chemins tortueux de S***, qui seuls aboutissent
au chêne et aux mille baisers de la hache
au rang de la maternelle, qui se répercute d'âge en âge
aux ailes trop larges pour ne pas être seul
Si petit
trop loin
aux bottes mouillées et au manteau drôle
aux voyages, qui tous terminent en toi
traversée du désêtre
à la chance photocopieuse
à la santé et à rime à rien
à la culture des ronces
aux films du samedi soir
au nuage navré
à tout ce qui existe; et qui n'existe pas
Chin chin
À la tienne trouduk !

Aucun commentaire: