Ma vie était un festin de rêves...
La regarder s'éloigner, légère, aérienne
couleuvre enlaçante
Nos nez comme des Inuit de banquise
Court-circuit sur la carte-mère
Le café moqueur et les draps fous
écrire les plus doux mots sur sa peau
Toutes les femmes
tout leur charme
L'accolade fraternelle des blogueurs, frères de moi, de mots
de maux et d'émois
Cristal hivernal d'un nouveau jour
le froid comme un diamant piquant
qu'on cisaille de mille pas rapides
Le sourire et l'oeil miroir de la belle étrangère
complice comme les retrouvailles d'un lieu d'enfance
Les mots enthousiastes de Landry pour nos mots, comme une tape sur l'épaule de l'âme
trinquer à la vie comme un feu d'artifice
marier tous les coeurs d'un regard franc
Se cuisiner des pâtes quand s'endorment les étoiles
Les nouvelles lointaines d'amis
Lunettes brisées, Bretagne pluvieuse, mais ne jamais voir plus clair le soleil immense et muet
Trinquer aux épines du Porc-épic, aux paroles loghorythmiques
Le regard fier et paternel du Sensei
visite de courtoisie au maître, à l'ami
La jeune Jessica bientôt noire, déjà, efficace mais mignonne comme son âge
Les bagarres amicales, le souffle long - Échec et zen !
Le kata profond
Lassa de Sella comme un coussin sans silence
Touches d'existence comme un tableau de Monet
Royal privilège qu'être parfois
Trop souvent, rois aveugles à leur royaume
Je porte aujourd'hui un parfum de ville
qui s'élève comme la rumeur du traffic
La part belle de mon âme
s'est si souvent nommée Montréal
* * *
Je sais, c'est bâclé, mais je ne voulais juste pas que sèche l'encre
du poème qui effleure cette heure
(C'est pas tous les jours Noël, j'en conviens
Parfois elle s'y met, la vie
- elle est à croquer !)
* * *
Je resterais bien ici, le temps de déployer les phrases comme des ailes de haut vol
Mais faut que je retourne gagner mon pain en Outaouais
et m'esquinter les neuronnes sur des pilotes et tcp/ip
* * *
Ce n'est que partie remise.
* * *
Aucune loi, nulle grisaille ne peut cantonner au sol l'avion poétique
lorsque siffle la turbine invisible
mardi, décembre 13, 2005
Aujourd'hui, si je me souviens bien,
Publié par
Coyote inquiet
à
5:08 p.m.
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