Programme multiple

- Partir de l'ouvrage le plus tôt possible; de l'Outaouais du même coup.
- Ne pas oublier que je n'ai plus de freins, que ma roue fait crrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr continuellement et que la route est périlleuse jusqu'à Kébek, sinon Baie St-Paul. (optionnel)
- Revenir à Kébek pour demain matin; si les freins existent encore. (optionnel)
- Sinon me louer un p'tit film bien peinard. (Éviter film de cul en raison d'un karma souffrant déjà fortement d'embonpoint. Poursuivre diète Catho pour le moment.)
- Aller finalement essayer cette potentielle nouvelle auto à Ste-Foy, puisqu'ils ont enfin décidé de la réassurer, ce qui me permettra cette fois (contrairement à jeudi - les clowns !) de sortir de la cour du garage où elle était entreposée et de faire quelques coins de rue en sa compagnie; ce qui me dispensera du coup de dé d'acheter une voiture que je n'aurais jamais essayée...)
- Penser à la baptiser elle aussi, en remplacement d'Anna-Mazdalena. Quelque chose comme... PocaHonda. Lui prodiguer quelques tapes d'affection sur le capot avant de partir, histoire de démarrer notre relation du bon pied ou qu'elle garde un bon souvenir de moi jusqu'à lundi.
- Me plaindre un peu de mon sort, de mon karma women and love-repellant; mais me dire qu'au moins, sur le plan des autos, mon destin est prodigue en minounes pas chères avec seulement quelques spots de rouille. Et encore - cachée par la dernière peinture.
- Auparavant, continuer à m'entêter et tout le long de la route jusqu'à là-bas, me promettre "qu'un jour, je vais écrire; et qu'au moins cet hiver, je rebloguerai". Parce que je me serai réapproprié mon âme. Parce qu'on finit toujours par guérir d'une peine d'amour et qu'une malchance est parfois une chance déguisée, parce que ce n'était sûrement pas la bonne, parce qu'on trouvera mieux un jour, parce qu'une de perdue dix de ...
- Tenter de trouver un garage ouvert le samedi matin - échec prévisible.
- S'en remettre émotionnellement le plus rapidement possible en se répétant qu'ainsi va la vie : les garages sont fermés le samedi AM en été, maudit tabarn... !
- Succomber à la proposition du démon intérieur et signaler les nos. des mauvais compagnons, de Carcajou et Racoon en premier lieu.
- Consentir à leur baratin "l'été achève; y'a des jolies filles au Balcon vert, de belles rencontres à faire, la Will Cat est moins chère à Baie St-Paul qu'ailleurs..." et abdiquer "OK, j'y va d'abord !" (adopter le ton du sens du devoir, de l'héroïsme... Non, un peu trop : de la résignation).
- Options variables selon les circonstances une fois là-haut, juste sous les étoiles ou les aurores boréales : let's play it by ear !
- Dodo sous l'épinette habituelle; j'espère qu'y'a plus de mouches !
- Réveil douloureux (probab.)
- Se forcer à déjeûner. Burp...
- Se baigner aux cascades et rester à B Saint-Paul le plus longtemps possible sans trop me répéter que finalement, c'est plutôt là que j'aurais dû creuser ma tanière. Poutine avec Carcajou avant départ.
- Retour Krrrrébècque.
- Dodo salvateur après prière pour Mikaëlle Jean et Jean Charest. Non : pour Mikaëlle Jean et quelqu'un d'autre.
- Faire vérifier Pocahonda au garage maintenant rouvert, passer à la SAAQ pour transfert, licences, taponnage au carré et paniquantes transactions bancaires, revenir en Outaouais avec nouveaux freins.
- Retour au boulot mardi, avec patron qui ne sera pas doux, puisque je devais le remplacer pendant TOUTES ses vacances, y compris lundi.

Pas le choix. Comme le professent si bien les bonzes du country, Patrick Normand en tête : un cow-boy sans son chevaaaaaaaaal, ça va pas loin !