Bon, y'a Salicorne qui gueule et réclame qqchose. Et je suis comme la Poune : "mon public, mon public !" Donc voilà. Bye ! (blague).
Bon ok. Je sais pas pour vous, mais ici, y'a Katrina qui se tape un silver shower du tonerre...
La conférence de presse pour le festival d'art-nature que j'ai contribué à organisé ici dans la Petite-Nation s'est déroulée à merveille hier. Impecc. Bordel que je suis talentueux; pas capable de rater quoi que ce soit; sauf ma vie. Et mes amours, ma carrière, mes réers, ma liberté 55... Sérieux, c'est une belle première dans le coin et, honnêtement, les oeuvres valent la peine d'être vues et admirées. Anyway, au moins j'ai travaillé pour qqchose de valable : l'art, des artistes.
Évidemment, Renarde en fait partie et était présente. Je l'ai tout simplement fuie comme la peste, comme le douloureux souvenir du venin, le crissement de dissonance, de désaccord le plus complet entre deux entités, incompatibles finalement. Elle semblait se demander pourquoi j'était plus volatile qu'une vapeur d'essence... Pas moi. Écoute, belle, on ne peut gagner toutes les guerres de l'amour et remporter en plus les élections de l'amitié.
Je méditais un peu là-dessus hier soir, juste avant que le sommeil me sacre la claque sur la gueule que je méritais depuis longtemps. À quel point une journée en cache une autre parfois... Quand je l'ai connue, enfin, quand on a... quand on s'est ... rapproché, disons. Cette journée était à mes yeux parfaite : contrat payant en télécom (en perspective), premiers rayons et coups de chaleur printaniers, romance digne et sobre comme un air traditionnel qui se pointait à l'improviste, profonde et ancestrale comme le folklore... Et pourtant !!!... Ce que cette journée m'a réservé de dérapes, de débarques émotionnelles, de destruction... de souffrances.
Et puis une des autres en comparaison. Celle d'une des (combien donc, déjà ?...) ruptures, discussions de "repositionnement". Tragique à mes yeux comme un tsunami, aussi implaccable, mur infranchissable... Et pourtant, cet après-midi où je me promenais, hagard, abasourdi, sur les abords du Fleuve, le regard au sol, ben j'ai trouvé non pas un, mais 8 trèfles à quatre feuilles, puis deux à cinq, et même un à 6 feuilles... (alors que je n'en avais trouvé qu'un seul en 4 décennies)
Je me regardais aller hier, enthousiaste, énergique à nouveau, presque reconstruit. Libre. Alerte comme un coyote et capable de fuir d'un seul réflexe les épines du porc-épic ou le noyau vénéneux des fruits de l'if...
Parfois nos journées chanceuses ne sont pas celles que l'on croit.
Bon, je m'en vais travailler pour un mois à Montréal. Ça va faire du bien de revoir la forêt urbaine après un pareil été d'ermitage accompagné seulement de maringouins !
Yé !
mercredi, août 31, 2005
Katrina, mi amor...
Publié par Coyote inquiet à 10:23 a.m.
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3 commentaires:
oh oh, party time, t'es-tu trouvé un endroit où crècher finalement, sinon contacte-moi!
Moi je pense que tes histoires de trèfles à six feuilles sont probablement dûes à la dispersion des OGM.
Euh, on ne s'est pas revu depuis que tu es parti chasser la poutine? Tk, j'ai bien apprécié la petite soirée au Balcon. À bientôt j'espère, avant que les feuilles ne tombent!
Et bon mois à Mourial!
l'Hermine tellement adorable xx
Hé bien je réclamais mais j'ai eu...
De bonne nouvelles finalement vieux quadrupède..
Comme quoi en amour on peut arriver à "fluctuat nec mergitur"...
Ramènes pas tes moustiques au Boud!
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