Cette fois-ci j'ai réussi à traverser...

(PS. J'avais posté ce texte hier soir mais ô surprise, ce matin que je me suis aperçu qu'il ne s'était jamais rendu chez Blogger... Encore. Je l'ai récupéré tout chroche dans la cache.)

Mais ça m’a quand même pris deux heures. Ce qui implique que je suis arrivé en retard au rendez-vous que Carcajou m‘avait fixé vers 16h00 sous le chapiteau du rang St-Chose (ou 5 ) à St-Louis de Blandchose, près du stand à bière. Les cow-girls du guichet, avec leur gros stenson beige, m ‘ont gentiment annoncé qu ‘il venait tout juste de partir pour Baie St-Paul, las de m'attendre; enfin, quinze vingt minutes plus tôt et qu ‘il avait patienté deux bonnes heures en s ‘enfilant le contenu de quelques verres de plastic Molson Dry... Çabon ! ça lui apprendra à encore m’embarquer vingt ans plus tard dans ses plans de nèg à la con !

- Ben oui ! qu ‘il m ‘a dit en me t él éphonant à l ‘ouvrage ! prend cong é ! D ‘mande à ton boss, qui d éj à écoutait la conversation d ‘une oreille curieuse, un ‘tit tour à Baie St-Paul, au Balcon vert, ça va te r ‘mettre d ‘aplomb ! Pis t ‘as yink à traverser sur la Rive-Sud par la 25. Tu vas voir : ça va te prendre cinq minutes ! Dix maximum. Ouvre ton esprit, comme disait Willy Lamothe...

Pogn é dans le traffic de Montr éal (moins pire que mardi%2C quand m%EAme %21... ) Je lui aurais ouvert une Will Cat ben shak ée (comme les aime James Boud... Euh, Bond ) sous le nez ou au-dessus sa grosse motte de cheveux, justement !

- Tiens mon Carcajou ! à ta sant é pis à tes éternels patentes tout croches ! Quelle id ée de me donner rendez-vous dans un festival western qqpart au K ébek alors que j ‘habite d éj à dans le Far West du K ébek ! pis que les cow-boys, je les côtoie tous les jours sur la 148 ou la 323 ! C ‘est juste qu ‘il portent un p ‘tit bouc et une calotte avec la palette sur le côté ou à l ‘arri ère et qu ‘ils chevauchent une civic rouge ou autre canasson du genre; parfois des Harley qui p étarassent comme des tracteurs.

R ésultat ? Carcajou est probablement d éj à gerlot au Balcon en train de draguer tout ce qui ressemble à l ‘Europe et moi je demeure bien platement à K ébek à m éditer sur ma post-moderne inexistence et celle de plusieurs ainsi que sur les tourments bien r éels qui l ‘accompagnent.

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