jeudi, mai 26, 2005

Version 2.0.1

Bivouac vs2.0 (passée au crible de Racoon nocturne, alias Patwîîk Bwîz-Bwâ)


pleine lune
puise dans nos cœurs
l’ami et le vin m’attendent
langue déliée
pour parler enfin

les sons brusques l’amitié se bousculent
le printemps ne veut rien savoir
nul n'est sans souffrance
dans les yeux de tous
le doute prend des allures de saut du pont

votre amour n’existe pas
et pourtant votre acharnement à aimer
est ce qu’il y a de plus beau au monde

la crucifixion cloue
femme après femme
l’organe résiste
resplendissant et mordoré de balafres

qui pourra te sauver
l’écriture suit le chemin le plus pauvre
poussière au talon

plus rien ne tient
même le rire des femmes jaunit à vue d’œil
les fatigués s’aiment comme ils peuvent
la journée fait le compte de ce qui mérite de survivre
plusieurs resteront enfermés dans la chambre du désir
et personne ne viendra

il en va ainsi
la vie se porte telle quelle
la solitude est ce qui reste de l’humanité
rien d'autre ne perdure

(Pat et Coyote, co-auteurs)
Pour Louise L.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

On hurle pas, Coyote...on entend...on entend ce qu'on peut.....