vendredi, mai 13, 2005

seize heures quatorze

Fin de semaine pointe son nez comme un chat curieux. Mi-saison mi-vie mi-out ! Mi-vu ni connu. Quel souffle protera son pas cette fois-ci ? Un sapré vent du nord d'éloignements cruels ou une brise de lilas comme un mamelon verdoyant et un somme paresseux sur ses mille langues piquantes ? Où tourneront nos sens et toutes palpitations, sprints ventriculaires, vers l'écorchement féroce ou ou le work-out du paradis, cordée ascentionnelle jusqu'au panorama indicible... Peut-on éviter le changement des saisons parce qu'on craint le vent ?

Aimer ou ne pas, telle est la question.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Beaucoup de questions, cher Coyote, beaucoup trop, celle que tu te poses là, sent le gros doute, l'énorme doute, le pire de tous les doutes: on aime ou on aime pas ? On devrait toujours tenter d'aimer, même si c'est le verbe le plus insignifiant dans la bouche et dans la main des pros de l'ironie. « L'écorchement féroce...cordée ascentionnelle jusqu'au panorama indicible »; je ne me questionne même plus: comment ne pas aimer après avoir lu de tels mots ? On n'a rien à craindre du vent, il nous fouette, nous rafraîchit, nous pousse par en avant...Bonne fin de semaine...

Catherine a dit...

ah parce que c'est une question!!!???!!! Moi qui pensais qu'on m'avait mis ça dans la bouche de force...