Ouch !

Ayoye ! le réel me happe comme un lièvre. Mais c'est comme une morsure cochonne quand ça fait longtemps que.

Début job. Super environnement. Contrat intéressant au bout du compte avec des gens qui m'apparaissent l'être tout autant. Une pile de doc. à lire haute comme mon avant-bras. Pour demain. Merde, et ma pizza méga-légumes qui commence à peine à ne plus rire de la cruise de l'élément ! J'ai fini par trouver le truc (les pizzas me nargaient, vaseuses tout l'hiver durant !) : les chiffres du cadran sont à l'envers. Comme dans la Bible : les derniers sont les plus hot !! Anyway, pour revenir au réel, ben comme les bouleversements se promènent toujours en couple à Sin City, ben c'est pas UNE job, que je risque d'avoir, mais DEUX ! On va-tu avoir des élections ? Je vous pose la question... Si oui, ben va falloir que je me trouve un remplaçant pour m'occuper des satellites bip bip bip pour que ces messieurs-dames de la presse vous analysent ça dare-dare en direct !! En supposant que mon boss veuille bien me laisser partir en tournée.

Une tournée... Yé ! ça c'est de l'action ! Après un hiver dans une tanière, ça vous dégourdit un coyote.

La date limite pour les demandes de subventions littéraires est vendredi... Encore une que je peut-être réussir à envoyer à temps, toute croche, par la peau des fesses ! Et dont je ne connais que trop la réponse. Bof ! pas grave. On fera comme Proust : on s'auto-publiera à un moment donné si on y tient tant que ça !

Tout à l'heure, en allant me couper des boutures de lilas dans le bois pour les planter autour de ma tanière (plante un bâton, t'auras un arbre), y'avait deux castors dans leur piscine pleine de pilotis de chicos. Y'en a un qui m'a envoyé la queue - plaf !... Il devait se souvenir de moi, quand je laissais Rex creuser sur leur cabane en plein hiver et leur foutre une frousse du crisse.

Je crois que ma pizza me lance quelques messages olfactifs... Les pizzas sont maîtresses dans l'art de la séduction.

Plusse.