Eh ben ! Je ne sais pas pour vous-autres, mais ici à Kébek, il neige à gros flocons. Presque une tempête. Mon pays, ce n'est pas...
Température idéale pour travailler sur ordinateur et vous écrire un mot.
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Je sens qu'il va y avoir de l'action samedi à la lecture des poètes sur Bourlamaque. Ça sent déjà la littérature, le talent et la rage de vivre à plein nez. Ça sent l'audace, la bourrasque. Ça sent le frileux qui va la suer sa grippe ! Ça sent le néon qui grésille, rempli d'hésitation entre vie et mort. Ça sent le noeud de couleuvres de fumée grise, l'applaudissment des verres, ça sent le halot blanc et son trouble appel de contes d'enfance ou de psalmodie d'outre-tombe. Ça sent le réveil de la nuit, l'écorchure sans pansement et le mot comme un poing sur la gueule d'un silence qui tangue. Ça sent la passion. Enfin, je l'espère...
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Le temps est une bière qui parfois se boit vite
parfois lentement
L'éclat des choses est la danse métamorphique d'un nuage interminable
L'amitié pousse parfois sous les étoiles
et chaque scintillement enchante l'oeil du phoque d'eau profonde
Le rêve est à poursuivre
encore et toujours
clan lumineux pour un espoir solitaire
tel un jour de neige devançant d'à peine quelques heures la verdure
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Passé une sacrée belle veillée hier au Fou-Bar avec de la grande visite de Montréal. Y'a des moments comme ça, dans la vie où tout coule, tout est cool, tout cool. La bière, les phrases, les pensées, les rires, les sujets... le temps hélas ! Et l'agitation, la liesse printanière, la cohue surpenante entassée dans le mercredi soir de bars.
Lâchez pas votre grève, peuple estudiantin ! Meublez la nuit de votre jeunesse et de vos espérances ! Faites suer le cynisme et le marbre ! Inversez les saisons ! Réveillez les morts ! Fissurez la statue Co. ! Coulez comme l'eau d'érable qu'on puisse à nouveau rêver vert !
2 commentaires:
Ton appel aux étudiants me scie. Il y a quelque chose dans ta plume Coyote, ou sur le bout de tes doigts, pour que je sois toujours happée par tes mots.
Héhéhé ! Merci bien Mimithilda ! ;o) Z'ai dé zondes zélektriques zau bout dé doigts certains zours... Bzz bzz bzz.
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