Cet *&?%%& d'hiver-là va-tu finir par commencer à finir maudit *&"$%%/&*%* de merde ?!
Y'a des journées comme ça où tout est blanc : le décor, la page, le coeur, le cercle d'amis, le compte en banque, le répondeur et les armoires. Désert blanc. Dire qu'en d'autres circonstances, ce jour de tempête pourrait presque être beau... Relativité générale, comme dirait mon copain Bébert !
À quel âge on peut enfin admettre qu'on a tout raté, qu'on a pris tous les mauvais chemins, raté toutes les courbes qu'il aurait fallu négocier, pris tous les tournants qu'il ne fallait pas, signalants à l'appui, qu'on s'est trompé tous azimuts, perdu dans le champs, quelque part entre trois Océans ? Et qu'on peut enfin s'assoir sur la scène et attendre le rideau, tout simplement ?...
Ça vous arrive de vous sentir comme ça, des fois : le dindon d'une grosse farce ? L'acteur à qui on n'a remis aucun texte et qui éblouit par son ineptie. Le grand fanal debout dans un coin, mal-à-l'aise, qui danse d'une jambe à l'autre. L'épais qui n'a rien compris du jeu, le moindre règlement, qui a discarté tout son atout pis qui ne sait plus trop quoi faire avec ses dernières cartes ni quoi penser trop trop des exhortations à poursuivre des autres joueurs. Faut vraiment que j'arrête d'écouter Tout le monde en parle, moi...
En plus, j'ai rêvé à Noémie... Je me suis levé d'une humeur massacrante, juste à temps pour passer la puck aux éléments.
lundi, mars 07, 2005
L'hiver sans fin...
Publié par Coyote inquiet à 2:34 p.m.
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2 commentaires:
T'as oublié les balles, les boulets et les chèques qui sont aussi blancs ! :-/
ça m'arrive oui, de me sentir comme ça. Comme toi.
Et chaque fois encore, se dire qu'il y a plein de gens autour qui voudrait changer de place avec toi. Être dans ton blanc au lieu de dans leur marde.
Avoir ta maison retapé, le calme, le talent, et tout, et tout.
Je t'embrasse. Et à bientôt (on manquera pas notre coup deux fois!)
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