L'ironie sans fin de la vie... Le talent général, semé à la grandeur du champs et un minuscule podium, à peine trois fruits grignotés sur la table de marbre d'un bourgeois qui n'a même pas faim ! La façade et l'apparence qui grimpent en altitude comme des baudruches d'hélium. La bêtise qui hurle toujours plus fort, qui est plus riche, plus puissante, plus prisée et cohésive, parée de soie ou tatouée de barbelés. Le camp de concentration de la médiocrité pour ceux qui refusent de joindre la fanfare discordante. Une sorte de destin sadique qui au-dessus de tout ça regarde les nouvelles de la Terre en riant et se savonnant les mains. Même l'amour, fleur fragile, semble ne pousser que dans le fumier et se faner à l'air libre. Le vent de face à chaque fois que tu optes pour un horizon. La mauvaise surprise quand tout allait bien; tes craintes qui se concrétisent; le vide quand t'attends; puis, abdiquant, la belle surprise, inespérée, mais qui cachait autre chose ou que tu payes à fort prix...
Y a-t-il autre chose que de l'ironie dans cette vie ?
Le destin donne parfois des coups de pouce, mais toujours avec les pieds.
(PS. je ne suis pas down; juste sacrément perplexe en survolant le tableau.)
Anyway, on va continuer à se battre. Keep on rocking !
mardi, mars 15, 2005
Iron-vie
Publié par Coyote inquiet à 2:08 p.m.
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