Petit mot d'un Montréal grisailleux ce matin. Je suis chez Porc épic et m'apprête à regagner ma tanière. Je suis allé conduire Française logorrythmique à l'aéroport hier soir. Fiou qu'il y avait du monde là ! Une fourmillière. Toutes ces vies qui se croisent, ces destins qui se côtoient le temps d'un départ ou d'une arrivée... Quelque chose de fascinant dans ce spectacle. Des jeunes couples amoureux, des businessmen pressés, des familles qui se retrouvent ou se morcellent sous les larmes... Tant de destinations; tant de destinées !
Française, Porc-épic et moi on est allé veiller samedi soir au Boud. On a jasé comme des turbines, bien rigolé. Y'avait Lagreff et Gi-F avec qui j'ai eu la chance de bavarder un peu mais qui la plupart du temps arpentaient la surface comme des chats agiles entre des autos tamponneuses. J'ai eu le plaisir de rencontrer la pétullante Souris et aussi de faire la connaissance de la ravissante Galad. Ça fait tout drôle de rencontrer quelqu'un qu'on a l'habitude de lire. C'est voir pour la première fois quelqu'un que tu connais déjà... Manquait que Dipat et Démétan. Des fois je me demande si le Boudoir ne devrait pas plutôt s'appeller Le Boudder.com...
Bon, faut que j'y aille bientôt. Je ne voudrais pas pogner un ticket. Déjà qu'on m'en a glissé un sous mon pare-brise, hier, dans Rosemont, alors qu'on déjeûnait à la Casa avec Proc-épic, Renard du désert (Tunisien) et Française. Merde que j'haïs les tickets !
En passant, c'est fou comme Rosemont change, Masson. J'ai l'impression d'être sur Mont-Royal y'a dix ans, juste avant qu'il devienne le quartier hyper-in qu'il est devenu. Plus rien à voir avec le Rosemont que j'habitais. Des étudiants, des artistes, des jeunes de tous acabits... Le nouveau Soho, la nouvelle Bastille, quoi ! Il est déjà tard, même : sous peu l'effervescence, le dynamisme vont se faire étouffer par la couverture d'amiante de la spéculation, de l'argent. La dynamique des cartiers. Un de ces quatres je vais écrire sur l'époque où on habitait à cinq dans l'apparte de Porc-Épic, avec Pompon-Pascal, René le Mexicain (moitié Beauceron), René l'Indien (un Cri du Nord du Manitoba qu'on avait rencontré au Yukon), Porc-Épic et moi... À l'époque où on faisait des concours de tir à la .22 dans l'apparte, que je gagnais tout le temps, et où les annuaires de téléphone ne faisaient jamais long-feu... J'appellerai ça : quelques mois sur une île... Ou : Poètes maudits sur île enchantée...
lundi, février 28, 2005
Lundi matin, Montréal matin !...
Publié par
Coyote inquiet
à
11:06 a.m.
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4 commentaires:
Y a fallu que tu te pointes entre deux ! Comme si c'était pas assez que j'aie été là vendredi et dimanche ! :-s
Avoue-lé donc qu'tu m'fuis ! ;-)
J'ai dû chercher mon "qualificatif" dans le dictionnaire... Merci, grâce à toi j'ai appris un nouveau mot! ;)
p.s.: Ben oui; finalement, je suis revenue... Sais-tu qu'ignorer quelqu'un, c'est dur sur le cou!?!
Très heureuse aussi d'avoir fait ta connaissance Coyote!
À la prochaine fois!
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