Beau et froid quand je me suis levé sur ma montagne. -20 au thermo - brrr ! Bûche dans le poêle au plus crisse. Lumière magnifique sur la falaise. J'ai admiré le jour repousser cette douillette de lumière vers son pied de ruisseau pendant quelques minutes. Faudrait quand même pas rater tous les spectacles gratis qui s'offrent !
Buzzé un peu. La tête lourde et spiraleuse des quelques bières que j'ai siphonné hier en jouant du blogue jusqu'aux p'tites heures. Je commence à comprendre le kick des bloguistes, les membres du Blog québécois - ou français, c'est selon. J'y ai lu de très bons textes, encore une fois. Dieu Diesel, Caernecieria, Demetan et l'incontournable Brisebois. Je vais continuer à faire la tournée ce soir si possible.
Fait hoqueté la cafétière et roulé première smoke. Brr ! On gèle dans mon bureau. Les doigts gourds. J'ai décidé de défoncer mon plancher, afin que la chaleur du poêle de la cave monte mieux. Deux trois planches seulement à coup d'égouine. Je boucherai tout ça après les jours froids, au pritnemps quoi ! En juin ça veut dire...
Ouvert l'ordino - interminable boot, comme d'hab. Mais là, surprise !!!! Des commentaires. bordel, j'avais jamais vécu ça. Touché un peu, je dois l'avouer. Merci à Catherine et Mathilde; ça m'a fait tout chaud. Ça fait tout drôle de savoir que quelqu'un lit nos textes... Plus bizz encore quand c'est apprécié. Mais ça, ça peut être sujet à changement, dépendant de l'émotion qui abreuve le texte j'imagine. Puis j'ai lu qqs commentaires sur le blogue à Brisebois, dont ceux d'autres blogueurs qui me souhaitaient la bienvenue. Merci beaucoup de ce chaleureux accueil. Étrange comme on peut ressentir de la chaleur humaine derrière la froideur cathodique d'un écran. J'entamais donc un reply à ces souhaits, entre autres à Dieu Diesel, concernant le poème qu'il a retiré, quand POUF ! Panne d'électricité. Plus rien. Bordel que tout devient silencieux sans électrons. On réalise jamais pleinement à quel point ces petites particules sont utiles qu'à l'instant où elles font la grève...
Parlant de grève, j'ai téléphoné à Hydro-Kébek.
- Z'ai une panne, madame...
M'ont dit que c'était voulu. Que ça faisait partie de la convention collective, qu'ils avaient droit de générer de petites pannes aléatoires et temporaires, juste pour le fun. Que ça faisait partie du plaisir d'aller travailler en sifflottant le matin, que c'était un grief au sujet de la qualité des heures ouvrables lors de la dernière convention. J'ai dit OK. C'é correct. Rien contre l'esprit progressiste.
- Z'u pas un rétrograde ! madame. Bas d'problèmes. Bonne zourdée.
Pis là, ben j'ai téléphoné à mon ancien employeur pour savoir qu,est-ce qui se passe avec mon crisse de chèque... (Contrat dans le bois, 50 km à l'Ouest de Maniwaki, 25 km l'autre bord de la réserve Anishijishsiwapiwanagashiminipussum ou qqchose comme ça) Parce que là les finances commencent à ressembler au film le Cercle...
- Non non, on vous l'a envoyé y'a belle lurette ! Y doit être dans malle...
Bon. Une excuse que je connais, me semble. J'en ai déjà joué du violon, moi itou !
Anyway, j'ai téléphoné aux Postes Canada pour demander ce qui se passait. M'ont répondu qu'y'avait de la neige devant ma boîte à malle. Câlissement de neige !
- Ahhhhh ! C'est pour ça que j'ai rien reçu depuis trois semaines ?
- Bingo. Convention collective. On n'a pas à sortir de notre auto. Pis votre boîte à malle est trop haute. Mais c'est surtout la neige.
Je suis sorti pelleter, pour qu'il y ait une chance qu'ils enfournent mon courier aujourd'hui dans la petit boîte frigorifiée.
En rentrant, noir d'eau, j'ai téléphoné à la ville.
- Oui, ça serait-tu possible que le pilote de la charrue passe pas à 4 pieds de ma boîte à lettres, la frôle un peu plus, quitte à l'envoyer valser dans les cèdres ?
Réponse : non. C'est dans la convention collective. pas à faire de manoeuvres dangereuses ou risquées, et droit acquis d'arrêter sur les hasard pour faire pipî dans les fossés.
Je risque d'en pelleter un coup cet hiver, en plus de ma cour à 10 chars ! Dire que j'ai jamais de visite en plusse. Devrait laisser la neige ensevelir ma tannière.
Anyway, j'ai eu mon chèque. Un bogue : y'avait aussi 18 factures avec. Fait que ma journée est faite avant même que je ne l'aie commencée. Les heures se suivent et se dissemblent, me semble.
Le seul fait de vivre fait de nous tous de courageux guerriers, de valeureux soldats, en éternelle partance pour le front de la prochaine heure.
C'est-y pas beau, ça ? Bon matin.
mardi, janvier 11, 2005
Petit résumé du matin
Publié par
Coyote inquiet
à
1:11 p.m.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
4 commentaires:
Te reste plus qu'à t'auto-syndiquer pour que le cercle vicieux ne tourne plus qu'en quadrature.
haha ;o)
Et toi, Catherine, t'as un blogue ?
OK. J'ai trouvé. http://coeficiencenet.typepad.com/contrejour/
J'irai faire un tour.
Très beau en effet. Toujours le courage de vivre versus la faiblesse de ne pas mourir. L'instinct du guerrier, oui.
Le cynisme du quotidien, de l'humour et de la poésie dans le même billet, j'adopte ! Bienvenue dans l'immonde du blog.
Publier un commentaire