Parfois une langueur comme un doux foulard
un vent qui ébouriffe les derniers faux-départs
tête de paillasse dedans dehors
ta vie se retourne comme une dernière page
sans comprendre
sans attendre...
respirer
être
comme un point dérogeant à la courbe
aberration graphique
de l'ellipse synthétique
toute en valses orgasmiques
ce soir encore serait un nouveau soir
éthanol
aux milles écrans fumés ?
hors jeu !
une main dans la neige
le coeur à genoux dans la chapelle d'un crocus
fourbu de sueurs et d'échos combattus
et qui dégouttent en rêves ravagés
l'âme en silence d'armistice
tu n'auras rien
ou tout compris
jeudi, avril 20, 2006
Aberration graphique ou hors jeu !
Publié par
Coyote inquiet
à
7:29 p.m.
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5 commentaires:
et pour garder la rime, au troisième vers, il aurait fallu écrire «dehars»
Dieudiesel : ouais... c'est un p'tit problème quand on prononce encore ces "a" comme un Beauceron... Un porc pis un char, c'est le même son... ;o)
Oups, Célestine : merci bien. Et je vais corriger.
Il y a dans ces lignes des vers que j'aurais bien aimé écrire avant toi. Belle eau, Coyote
Thanx Math.
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